Alors que son ordre fut remplacé par celui des Jésuites en 1632, le frère convers tente, par cette importante chronique, de le réhabiliter et de faire concurrence aux célèbres Relations publiées chaque année par les disciples d’Ignace de Loyola.
La rédaction de cette œuvre, entreprise dès 1634, soit deux ans après la publication du Grand Voyage du pays des Hurons, constitue une nouvelle tentative des Récollets pour convaincre le cardinal de Richelieu de leur permettre de regagner le Canada.
À défaut d’avoir obtenu le résultat escompté, Sagard livre, dans ce plaidoyer, un témoignage de première main sur les débuts de la colonie et les mœurs des Autochtones du Canada, pour qui il éprouve d’évidence une vive sympathie.
On y découvre également des anecdotes touchantes sur le séjour de celui que les Hurons nomment affectueusement «Aviel» jusqu’à ce qu’il soit rapatrié, bien malgré lui, en France en 1624 sur ordre de son supérieur Polycarpe du Fay.
À l’occasion de la parution de l’édition critique du texte par Marie-Christine Pioffet aux éditions du Septentrion, la Société historique de Québec vous propose de tester vos connaissances sur cette œuvre essentielle pour connaître les débuts de la Nouvelle-France.
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