«C’est un magasin Maxi 3.0», lance le directeur de district Yves St-Sauveur, qui a accueilli Le Soleil à quelques heures de l’ouverture. Il pointe l’affichage qui vient d’être mis en place et qui illustre la nouvelle identité de Maxi, plus axée sur les aliments frais, sur les produits locaux et le service à la clientèle.

Avec ses 24 000 pieds carrés, la succursale est «une petite grande surface». «On est près de l’épicerie de quartier. On souhaite devenir un commerce de proximité pour les gens du secteur», affirme-t-il.

N’empêche, ayant un accès direct à l’autoroute 73, le nouveau magasin vise aussi à desservir le nord de la ville de Québec, jusqu’à Lac-Beauport et Stoneham.

«Il n’y avait pas d’épicerie à rabais dans ce secteur de Québec. Nous sommes persuadés que l’offre de Maxi, avec ses bas prix mais aussi sa fraîcheur et sa variété, saura répondre aux attentes de la clientèle», dit M. St-Sauveur. Ce qui explique le choix de la bannière de s’implanter dans la banlieue nord. Maxi est déjà présente dans les quartiers Val-Bélair et Lebourgneuf, notamment. 

Des clients impatients

Le nouveau marché d'alimentation construit au coût de 6 millions $ est attendu par les résidents du secteur. Durant l’heure que Le Soleil était sur place mardi, une dizaine de clients se sont présentés à l’entrée et ont dû rebrousser chemin. «Les gens nous en parlent régulièrement. Ils ont hâte. On attend une file à l’extérieur, à l’ouverture jeudi matin», espère M. St-Sauveur.

Afin de marquer cette ouverture et pour témoigner de sa volonté de soutenir la communauté, Martin Bonneau, directeur du magasin, remettra jeudi matin un don à Moisson Québec, pour la guignolée des médias qui aura lieu en même temps. «Maxi est un partenaire de longue date de la guignolée des médias», dit-il. 

Durant la fin de semaine d’ouverture, des rabais spontanés seront proposés en magasin et Stefano Faita sera sur place pour faire déguster ses produits.

Le défi de la main-d’œuvre

Ce sont 95 personnes qui travailleront à ce nouveau magasin, dont la plupart viennent tout juste d’être embauchés. Quelques jours avant l’ouverture, plusieurs postes de caissiers et de commis étaient toujours vacants.

«Comme tout le monde, on fait face au défi de la main-d’œuvre. Mais on peut compter sur une équipe motivée et polyvalente. Il y a des gens qui sont avec Maxi depuis plusieurs années», dit M. St-Sauveur qui cumule 17 années au sein de l’organisation.

D’autres commerces suivront

D’autres commerces s’ajouteront près du Maxi dans les prochains mois. Le promoteur du développement commercial confirme que des enseignes Dollarama, Mondou, Sushi Shop et une clinique de physiothérapie ouvriront en janvier et février 2023. «C’est la deuxième et dernière phase de notre développement commercial», indique Charles Custeau, président de Groupe Custeau.

Un local vacant de la première phase accueillera également un comptoir Queues de Castor prochainement.

Un secteur en croissance

Pour le promoteur, le secteur avait «grandement besoin» d’être mieux desservi en commerces de proximité. Le site choisi est le point central des gens circulant vers Saint-Émile, le quartier industriel, le boulevard Henri-Bourassa ou simplement pour un arrêt rapide en bordure, croit-il. «Tant du côté de Saint-Émile que de Charlesbourg, les quartiers voisins sont en croissance, mais l’offre commerciale stagnait», dit-il, ajoutant que l’ouverture du Maxi devrait également attirer une nouvelle clientèle commerciale.

«C’est aussi un secteur très intéressant avec le passage de 50 000 voitures par jour sur l’autoroute 73», renchérit le promoteur, qui a fait construire ces dernières années un quartier de 230 maisons et logements à proximité.