Portage tend la main aux jeunes

Par François R. Pouliot, Le Soleil
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Déployée dans un premier temps sur les plateformes numériques comme Instagram, Facebook et Spotify, la nouvelle campagne publicitaire de Portage vise à rejoindre les jeunes là où ils se trouvent.

Déployée dans un premier temps sur les plateformes numériques comme Instagram, Facebook et Spotify, la nouvelle campagne publicitaire de Portage vise à rejoindre les jeunes là où ils se trouvent. (Le Soleil, Erick Labbé/Le Soleil, Erick Labbé)

Après les adultes, Portage, qui gère des centres de thérapie aux quatre coins du Québec, lance une vaste offensive publicitaire pour rejoindre les plus jeunes afin de les aider à vaincre leurs problèmes de toxicomanie.

Si les adultes ont continué à demander de l’aide pendant la pandémie, «on a vraiment eu beaucoup moins d’appels de jeunes», signale Seychelle Harding, directrice des communications de Portage.

Pourtant, à part «pendant deux semaines, le temps de s’organiser» au printemps 2020, les portes n’ont jamais fermé. Qui plus est, financés en totalité par le ministère de la Santé et des Services sociaux, les services y sont offerts entièrement gratuitement.

Par le biais de ce que Mme Harding appelle la «communauté thérapeutique», Portage mise sur l’entraide pour traiter les problèmes de dépendance aux jeux de hasard et d’argent, à la cyberdépendance, à l’alcool et aux drogues. On y vient en aide aux adolescents, aux jeunes adultes et aux adultes, de même qu’aux femmes enceintes et aux nouveaux parents.

Dépression, anxiété, isolement… «On réalise que les jeunes ont été très affectés par le confinement», poursuit la porte-parole, soulignant l’impact qu’ont eu les fermetures d’école sur les élèves. Tempête parfaite pour favoriser la consommation de substances, selon elle. 

Mme Harding demeure consciente que certains préjugés ont la couenne dure. «Qu’est-ce que les gens vont penser, si j’appelle dans un centre de réadaptation comme Portage? image-t-elle. Il y a beaucoup de prévention à faire.

Malgré tout, la porte-parole reste confiante: son équipe saura faire tomber les barrières. «Appelez-nous, posez des questions. N’attendez pas, venez nous voir.»

Déstigmatiser

Par le biais de ce que Mme Harding appelle la «communauté thérapeutique», Portage mise sur l’entraide pour traiter les problèmes de dépendance aux jeux de hasard et d’argent, à la cyberdépendance, à l’alcool et aux drogues.

Par le biais de ce que Mme Harding appelle la «communauté thérapeutique», Portage mise sur l’entraide pour traiter les problèmes de dépendance aux jeux de hasard et d’argent, à la cyberdépendance, à l’alcool et aux drogues. (Le Soleil, Erick Labbé/Le Soleil, Erick Labbé)

Déployée dans un premier temps sur les plateformes numériques comme Instagram, Facebook et Spotify, la nouvelle campagne publicitaire de Portage vise à rejoindre les jeunes là où ils se trouvent. Une seconde phase, prévue via des canaux plus traditionnels, comme la télé et les journaux, ciblera par la suite parents et proches.

En plus de celui pour adultes situé dans le quartier Saint-Roch, à Québec, Portage gère un centre de réadaptation en toxicomanie pour jeunes de 14 à 21 ans à Saint-Malachie, à environ une heure de route de la Capitale-Nationale. 

Des centres sont également ouverts à Montréal et à Prévost, dans les Laurentides, de même que quelques-uns ailleurs au Canada. 

Entre le 1er avril 2021 et le 31 mars 2022, près de 2000 individus ont bénéficié des services de Portage.

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