{"accessibility":"AUTHENTICATED","authors":[{"coverUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm-v2.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F44a4b05b-1c4f-4d84-b6d5-8cbcbd1b06dc.png&width=1024&stripmeta=true","description":{},"email":"pduquette@ledroit.com","imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm-v2.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F85b0a290-2b33-4151-a095-4f2655bccf27.jpeg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","name":"Patrick Duquette","source":"Le Droit","twitter":"Duquette1970"}],"channel":"Patrick Duquette","chapters":[{"contents":[{"accessibility":"METERED","authors":[{"description":{},"email":"jmercier@ledroit.com","imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F7951831a-7d47-4c3c-9091-370ffe51e004.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","name":"Justine Mercier","source":"Le Droit","twitter":"justinemercier"}],"channel":"Santé","chapters":[{"position":0,"text":{"fr":"

Les plus grosses urgences du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSSO) sont carrément «débordées», laisse tomber M^me D’Auteuil, en entrevue avec Le Droit. La présidente du SPSO note que certains incitatifs financiers aident à dénicher des professionnelles en soins infirmiers pour les quarts de travail de fin de semaine. N’empêche que la fatigue est bien présente. «C’est beau les incitatifs monétaires, mais tu as beau accepter l’argent, ça ne fait pas en sorte que tu es en forme», souligne M^me D’Auteuil.

«Les filles sont à bout de souffle»

La situation n’est pas plus reluisante aux étages, sur les unités de soins. «Les filles sont à bout de souffle là aussi, affirme la présidente du SPSO. Le congé d’un patient est fraîchement signé que les filles se sont mettre de la pression pour congédier le patient pour pouvoir monter un patient de l’urgence. C’est une roue infernale. Les filles aux étages n’ont pas le temps de souffler entre un congé et une admission, parce qu’une admission, ce n’est pas juste de dire bonjour au patient.»

Selon le SPSO, certains patients ont même passé de trois à quatre jours dans le corridor de certaines unités de soins. «L’urgence déborde parce qu’il n’y a pas de place aux étages, mais aux étages, ils n’ont pas plus d’équipes pleines», se désole Karine D’Auteuil.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Karine D’Auteuil, présidente du SPSO"},"contentType":"image","credits":{"fr":"Archives Le Droit, Simon Séguin-Bertrand"},"position":1,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Feb95aac8-55f4-4ccd-ace0-b230cf6bf744.png&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":2,"text":{"fr":"

Mardi avant-midi, les urgences des hôpitaux de Hull et de Gatineau comptaient un total de 25 patients sur civière depuis plus de 48 heures, ce qui est très loin de la cible ministérielle.

Pour la journée du 24 octobre (lundi de la semaine dernière), la durée moyenne de séjour sur civières dans les urgences de la province s’est établie à 19 heures et 14 minutes.

Illogique

Dans la région de Montréal, cette durée moyenne de séjour sur civières aux urgences atteignait au même moment 21 heures et 27 minutes, tandis qu’en Outaouais, on atteignait 23 heures et 30 minutes. Il n’y a que dans les régions périphériques de la métropole que sont Lanaudière, les Laurentides et la Montérégie que la durée moyenne de séjour sur civière dépassait celle de l’Outaouais.

Pourtant, aucun représentant du CISSSO ne siège au sein de la cellule de crise mise sur pied par le ministre de la Santé, Christian Dubé. «Je ne comprends pas ça, je trouve ça illogique, d’autant plus que le ministre Dubé a clairement dit que l’Outaouais a été négligée trop longtemps et qu’il faut y remédier», s’insurge M^me D’Auteuil.

"},"type":"paragraph"},{"position":4,"text":{"fr":"

En point de presse mardi à Montréal, le ministre s’est dit bien au fait que «l’aspect régional de la cellule» soulevait des questions, puisqu’elle se concentre sur les 25 grandes urgences de la région métropolitaine. «J’ai entendu les commentaires sur l’Outaouais [et] je suis tellement d’accord avec ça, a-t-il mentionné. […] Je veux rassurer tout le monde. Ce ne sera pas une question de mois, ça va être une question de jours ou de semaines: la composition de la cellule d’urgence et sa portée [vont] évoluer dans les prochains jours, prochaines semaines, et au besoin, on trouvera la façon d’intégrer des membres d’autres régions pour être sûrs que non seulement les recommandations qu’on fait, mais que l’implantation puisse se faire le plus rapidement dans toutes les régions du Québec.»

"},"type":"paragraph"},{"html":{"fr":"

"},"position":5,"type":"html"},{"position":6,"text":{"fr":"

Statut particulier

Le SPSO revendique depuis longtemps que l’enveloppe du statut particulier consenti au réseau de la santé de l’Outaouais serve réellement à des mesures d’attraction et de rétention de la main-d’oeuvre. Le ministre responsable de la région, Mathieu Lacombe, a déjà affirmé lors du dernier mandat que le statut particulier était «perdu dans la brume», parce qu’il sert surtout à financer des dépenses de fonctionnement normales pour tous les établissements de santé de la province.

Karine D’Auteuil estime qu’il n’est pas réaliste de penser que des offres différenciées pour l’Outaouais pourront être incluses dans la prochaine convention collective nationale.

«On attend toujours les primes permanentes [promises par la Coalition avenir Québec au cours du dernier mandat]», insiste la présidente du SPSO, qui ne voit pas comment le CISSSO pourra atténuer la pénurie de personnel sans la mise en place de nouvelles mesures pour attirer et retenir le personnel soignant dans la région en raison de la proximité avec l’Ontario, où les conditions de travail sont plus alléchantes.

"},"type":"paragraph"}],"creationDate":"2022-11-01T14:55:22.904Z","externalIds":{"APPLE_NEWS":"02f05125-4495-4bfb-aec2-d4bb00fbff4e / AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA== / 2022-11-01T18:36:00+00:00"},"firstPublicationDate":"2022-11-01T14:55:51.110Z","free":false,"id":"6c76c5f344f312109c44ab642b2f2ba1","lead":"Mardi matin, 9h. Les civières de l’urgence de l’Hôpital de Hull sont occupées à 172%. À Maniwaki, c’est 150%. À Gatineau, 139%. «Avec les fermetures de lits, le temps d’attente à l’urgence et sur civière augmente et le monde est brûlé», constate la présidente du Syndicat des professionnelles en soins de l’Outaouais (SPSO), Karine D’Auteuil.","locales":["fr"],"metadata":{},"modificationDate":"2022-11-01T18:35:31.166Z","publications":[{"canonical":false,"organizationKey":"ledroit","sectionKey":"ma-region"},{"canonical":true,"editionKey":"site","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"actualites/sante"}],"slug":"2022/11/01/urgences-debordees-au-cissso-le-monde-est-brule-6c76c5f344f312109c44ab642b2f2ba1","tags":[],"templateName":"article1","title":"Urgences débordées au CISSSO: «le monde est brûlé»","type":"article","url":"global/contents/6c76c5f344f312109c44ab642b2f2ba1.json","visual":{"caption":{"fr":"Les civières de l’urgence de l’Hôpital de Hull sont occupées à 172%."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Archives Le Droit, Simon Séguin-Bertrand"},"position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fe4032586-fdbc-4db8-a7a9-7ca71d9980b7.jpeg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},"color":null,"mainVisual":{"caption":"Les civières de l’urgence de l’Hôpital de Hull sont occupées à 172%.","contentType":"image","credits":"Archives Le Droit, Simon Séguin-Bertrand","position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fe4032586-fdbc-4db8-a7a9-7ca71d9980b7.jpeg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},"thumbnailVisual":{"url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fe4032586-fdbc-4db8-a7a9-7ca71d9980b7.jpeg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"}}],"position":0,"type":"content_block","photos":[]},{"position":1,"text":"

Tellement brisé, dit-elle, que les médecins, malgré toute leur bonne volonté, n’arrivent plus à pratiquer une médecine de pays développé comme ils l’ont appris à l’école.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":2,"text":"

Cher patient, écrit-elle, dans cette guerre pour fournir des soins de qualité aux Québécois, dans ce combat pour «humaniser» le réseau de santé, je suis à tes côtés, dans les tranchées.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":3,"text":"

Sa lettre s’accompagnait d’un appel à la mobilisation citoyenne.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":4,"text":"

J’ai besoin de toi, de ton entourage, écrit-elle. Lève-toi, aide-nous à sortir des tranchées, à organiser un réseau compatissant, qui bénéficie des ressources nécessaires pour te soigner, un réseau gouverné sur une base locale, qui donne des services de proximité…

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":5,"text":"

Je la lisais et je me disais que son combat revenait à reconquérir le terrain perdu par la centralisation à outrance de la réforme Barrette. Particulièrement dans les MRC comme le Pontiac.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":6,"text":"

*****

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":7,"text":"

J’ai rencontré la Dre Vander Stelt au CLSC de Quyon, une municipalité rurale de 600 âmes où elle soigne des patients quelques heures par semaine. J’avais envie de comprendre d’où venait son appel à la mobilisation.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":8,"text":"

Elle m’a reçu dans la salle d’attente, vide à l’heure du dîner. Sur le mur, une affiche: on est fiers de vous servir en français et en anglais. Et aussi une télé à écran plat. «La télé, me dit Ruth Vander Stelt, c’est un don des pharmaciens de Shawville.» La cloison de la salle d’attente était si mince qu’on entendait les conversations dans le cabinet de consulation. Avec son bruit de fond, la télé est venue créer un peu d’intimité…

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":9,"text":"

Dans le Pontiac, un énorme territoire de 14 000 km², l’un des plus pauvres, sinon le plus pauvre du Québec, l’implication de la communauté est essentielle, insiste la Dre Vander Stelt. Je pénétre à sa suite dans un cabinet de consultation. Une vieille table d’examen, fournie par le ministère de la Santé, trône dans le coin. Inutilisable, tranche-t-elle. Les vieilles femmes arrivent à s’y étendre, mais pas à se relever. Les consultations se déroulent donc dans l’autre cabinet, doté d’une table d’examen moderne. «Un don de la fondation du CLSC…», me souffle la Dre Vander Stelt.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"contentType":"image","credits":"Le Droit, Patrick Woodbury ","position":10,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Ff5861a85-cf2e-412e-a938-7df49520ec12.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":11,"text":"

Plus loin, une pharmacie aux étagères bien garnies. «Es-tu vacciné contre la grippe? Je peux te vacciner tout de suite si tu veux. On est équipés pour cela!», dit-elle avec fierté.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":12,"text":"

Au plus fort de la pandémie, la Santé publique n’avait prévu qu’un seul centre de vaccination pour tout le Pontiac. Il se trouvait à Campbell’s Bay, à 45 km de Quyon! «Le Pontiac, on était la risée de la province de Québec. On se faisait accuser de ne pas se faire vacciner… Alors que les gens de Quyon, souvent, n’avaient pas de transport pour se rendre jusqu’à Campbell’s Bay.» Les gens de Quyon ont dû se battre contre le réflexe centralisateur. Il a fallu une sortie publique, l’intervention du ministre Lionel Carman… «À cause de ça, on a eu la vaccination», dit-elle.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":13,"text":"

La communauté de Quyon a dû mener un combat similaire pour obtenir un centre local de prélèvement. Les gens devaient se déplacer à Campbell’s Bay pour une prise de sang. Une aberration! Une pétition a permis d’obtenir gain de cause, raconte la Dre Vander Stelt. «On a commencé à faire des prélèvements ici. À cause de gens qui se sont mobilisés!»

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":14,"text":"

Elle raconte avoir un jour diagnostiqué un cancer à une patiente dans la quarantaine. Or elle s’avère incapable de voir un spécialiste! «On me disait: ce n’est pas si grave, elle est au stade 1, la maladie évolue très lentement. N’empêche, ma patiente se couchait chaque soir avec l’idée qu’un cancer la ronge. C’était moralement intenable. Elle en était incapable de travailler! Je ne savais plus quoi faire. Je l’ai invitée à joindre son député. Elle a pu voir un spécialiste…»

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":15,"text":"

Je suis à vos côtés, dans les tranchées, écrivait Ruth Vander Stelt. Il vient de là, son appel à la mobilisation.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":16,"text":"

***

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":17,"text":"

À l’échelle de la province, des comités de vigie se mettent en place pour faire contrepoids au corporatisme médical.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":18,"text":"

Des instances comme la Voix du Pontiac ou encore le comité de vigie des Collines, ici, en Outaouais. Dans la région de l’Estrie, l’Alliance des patients pour la santé (APS) existe depuis 2013.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":19,"text":"

Ces organismes réclament une décentralisation des pouvoirs en santé. Ils veulent redonner du pouvoir aux régions et aux communautés locales. Le mouvement n’est pas tant une révolte qu’une prise de conscience populaire, m’explique Michel Bissonnette, conseiller spécial pour l’APS.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":20,"text":"

Le mouvement ne fera pas apparaître des infirmières par magie, admet-il. «Mais si on assoit la communauté civile à côté des décideurs, on risque d’aller un peu plus loin que si on assiste à des décisions téléguidées d’en haut.»

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":21,"text":"

Ruth Vander Stelt est du même avis.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":22,"text":"

«Tout ce que nous avons obtenu au CSLC de Quyon est le résultat d’initiatives citoyennes vraiment locales. Je crois que si les citoyens s’impliquent là où ils le peuvent, comme ils le peuvent, tout le système de santé se lèvera peu à peu.»

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":23,"text":"

Gens des régions, unissez-vous…

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]}],"creationDate":"2022-11-01T20:15:49.403Z","externalIds":{"newscycle":"5C7F0753-8DA0-442A-9096-80062554E577"},"firstPublicationDate":"2022-11-02T07:00:00.000Z","free":false,"id":"1d61b30fd0fa0ecb82f86ee3a30c4af0","lead":"CHRONIQUE / Ruth Vander Stelt a écrit une lettre bien sentie dans Le Devoir de la semaine dernière. Une lettre où ce médecin de famille du Pontiac dénonce un système de santé «brisé».","locales":["fr"],"metadata":{},"modificationDate":"2022-11-02T08:00:36.741Z","publications":[{"canonical":true,"editionKey":"site","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"chroniques/patrick-duquette"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lesoleil","sectionKey":"chroniques/patrick-duquette"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"latribune","sectionKey":"chroniques/patrick-duquette"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lenouvelliste","sectionKey":"chroniques/patrick-duquette"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lequotidien","sectionKey":"chroniques/patrick-duquette"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lavoixdelest","sectionKey":"chroniques/patrick-duquette"},{"canonical":false,"organizationKey":"ledroit","sectionKey":"ma-region"}],"slug":"2022/11/02/sante-sortir-des-tranchees-1d61b30fd0fa0ecb82f86ee3a30c4af0","tags":["Social Issues","Health & Medical","Politics"],"templateName":"article_columnist","title":"Santé: sortir des tranchées","type":"article","url":"global/contents/1d61b30fd0fa0ecb82f86ee3a30c4af0.json","visual":{"caption":{"fr":"Ruth Vander Stelt, médecin de famille du Pontiac"},"contentType":"image","credits":{"fr":"Le Droit, Patrick Woodbury "},"position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F01b478eb-6a48-479c-bf8f-2a5e118b0b96.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},"adTargetSectionKeys":["chroniques","chroniques/patrick-duquette"],"canonicalSiteCompositeKey":"ledroit/site","color":"#7f8fde","displayedSection":{"color":"#7f8fde","id":"26","key":"chroniques/patrick-duquette","name":"Patrick Duquette","position":13,"sectionId":"26","slug":"chroniques/patrick-duquette","url":"site/sections/chroniques/patrick-duquette.json","isRoot":false},"mainVisual":{"caption":"Ruth Vander Stelt, médecin de famille du Pontiac","contentType":"image","credits":"Le Droit, Patrick Woodbury ","position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F01b478eb-6a48-479c-bf8f-2a5e118b0b96.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},"section":{"color":"#7f8fde","id":"16","key":"chroniques","name":"Chroniques","position":2,"sectionId":"16","slug":"chroniques","url":"site/sections/chroniques.json","isRoot":true},"subSection":{"color":"#7f8fde","id":"26","key":"chroniques/patrick-duquette","name":"Patrick Duquette","position":13,"sectionId":"26","slug":"chroniques/patrick-duquette","url":"site/sections/chroniques/patrick-duquette.json","isRoot":false},"thumbnailVisual":{"url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F01b478eb-6a48-479c-bf8f-2a5e118b0b96.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"}}