Samedi matin, Le Soleil révélait que le gratte-ciel de 38 étages, construit en 1972, obtenait la note de «D» dans le système de classement du gouvernement, ce qui signifie que l’édifice est en «mauvais état».
Parmi les problèmes recensés, on évoque des infiltrations d’eau, un système d’alarme d’incendie «déficient» et des colonnes fissurées, pour ne nommer que ces enjeux.
Caroline Bouffard, présidente régionale de Québec et Chaudière-Appalaches pour le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), avoue qu’elle se «doutait que la structure n’était pas parfaite», comme elle y a déjà travaillé dans le passé.
«Mais personnellement, je n’étais pas au courant de l’état si lamentable de l’édifice», précise-t-elle, étonnée de constater le besoin d’effectuer autant de travaux dans les prochains mois.
Elle souhaite que les travaux recommandés soient effectués «le plus rapidement possible».
La demande est la même du côté du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), qui juge «préoccupant» l’état de l’édifice gouvernemental.
«Ça n’a aucun sens, déplore Lydia Martel, présidente par intérim du SPGQ. On exige que l’employeur, donc le gouvernement, s’assure que l’environnement de travail soit sûr et sécuritaire.»
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Mme Martel ajoute que le SPGQ commence «à douter de la sécurité même des lieux».
La présidente intérimaire du SPGQ estime qu’il est «très important que les réparations qui sont recommandées par les professionnels de la Société québécoise des infrastructures (SQI) soient faites dans l’année et que tout soit fait dans les règles de l’art et dans le respect des recommandations».
Le complexe G, l’édifice le plus haut de Québec, accueille notamment des fonctionnaires des ministères de l’Éducation, de l’Environnement, du Travail et des Finances. En plus des bureaux gouvernementaux, on y trouve aussi l’Observatoire de la Capitale et un centre de la petite enfance.