«La restauration me passionne depuis 50 ans», lance Marcel Veilleux, propriétaire du pub D’Orsay dans le Vieux-Québec. «Pour y travailler, il faut aimer le monde et l’adrénaline», résume Marcel Veilleux, toujours impressionné par le ballet des serveurs à l’heure de pointe.
À 21 ans, William Bolduc y est serveur depuis trois ans. Ayant traversé la pandémie, il convient que le métier demande une adaptation constante. «On doit s’adapter à la personnalité des clients et à tous les contextes.» Au D’Orsay, il côtoie chaque jour une clientèle de voyageurs. «Les gens en vacances sont aussi sympathiques qu’ils sont généreux. On leur donne du plaisir, un bon service, des sourires, de la bonne nourriture, ils auront juste envie de revenir.»
La souplesse des horaires lui permet de vivre sa passion du hockey et du motocross. «Les équipements sont très dispendieux. La restauration rend mes rêves accessibles financièrement.» Comme celui de voyager. «Pour le moment, ce sont les voyageurs qui me nourrissent de leurs histoires.» Un jour ce sera son tour!
Gravir les échelons
Que ce soit en cuisine, au service ou à l’accueil, de jour comme de soir, à temps plein ou partiel, chacune des 12 succursales de Restos Plaisir s’adapte aux besoins de ses employés. On souhaite grandir au sein de l’entreprise? C’est possible!
L’histoire de Dominic Bédard n’est pas banale. «J’ai commencé à 15 ans comme plongeur. Aujourd’hui, je suis directeur associé», résume fièrement l’homme qui, à 45 ans, compte plus de 30 ans d’ancienneté. De plongeur à busboy, barman, serveur, gérant, directeur et associé depuis 2017, il n’a pas vu le temps passer. «Le milieu de la restauration est dynamique et tellement stimulant. Il y a toujours une étape à franchir, une marche à monter. On ne s’ennuie jamais», confirme le directeur du Cochon Dingue Place Ste-Foy.
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«Ici, l’environnement est structuré, on travaille avec des équipements à la fine pointe et l’esprit d’équipe maintient le plaisir au travail.» La restauration le garde jeune; il aime par-dessus tout contribuer au développement des talents. «On a une belle jeunesse allumée. Mon plaisir ultime, c’est de les coacher.»
Small is beautifull
Kathy Rioux a travaillé au Café Krieghoff de l’avenue Cartier durant 35 ans – comme pizza girl, plongeuse, sous-chef et gérante – avant d’acheter la place, il y a 15 ans. «La restauration, c’est le plus beau métier du monde. C’est un don de soi mais en retour, il offre beaucoup», résume Kathy qui a le flair pour dépister les passionnés.
Sylvie Lavigne était cliente au Café depuis 40 ans avant de joindre les rangs, il y a deux ans. «À 63 ans, je me sentais trop jeune pour une vraie retraite. On m’a embauchée pour contrôler les passeports vaccinaux; je suis maintenant aide administrative», nous dit Sylvie. Ses 15 heures par semaine la comblent. «Je découvre un autre côté de la restauration, j’apprécie la diversité des tâches et surtout la grande confiance qu’on me témoigne en m’ouvrant tout grand les livres.»
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La restauration ouvre aussi beaucoup d’horizons. «Il est possible de créer des liens avec les habitués et les nombreux touristes qui fréquentent à la fois le Café et le petit Hôtel Krieghoff à l’étage. Aujourd’hui, les touristes veulent rencontrer les locaux. Ici, ils sont bien servis.»
Des établissements qui rayonnent
Travailler en restauration à Québec, c’est aussi participer au rayonnement et à la réputation des bonnes tables de la région de Québec. Saviez-vous que bon nombre des grands restaurants de la ville se classent parmi les meilleures tables au pays et attirent des visiteurs et épicuriens de partout dans le monde?
Destination Québec cité invite les personnes intéressées par un emploi en restauration à consulter la section emplois sur www.quebec-cite.com/emplois.
Rédaction: Diane Laberge