L’entreprise s’est préparée avec l’aide du Conseil national de recherches Canada pendant un an avant d’obtenir cette certification canadienne dédiée aux PME.
«Il y a 13 mesures à mettre en place en matière de protection des données personnelles. La cybersécurité est devenue un enjeu au niveau de la société. On ne doit plus se poser la question : “Est-ce qu’on peut être attaqué”, mais “quand va-t-on être attaqué”», insiste Marie-Sophie Dionne, directrice des opérations et associée de Nexam.
L’entreprise techno a dû passer sa certification en anglais, la version française n’était pas encore en place au moment de leur audit. Celle-ci doit être renouvelée tous les deux ans afin d’être à jour avec l’évolution rapide en matière de cybersécurité.
«Selon l’UNESCO, le numérique a évolué de 10 ans en 6 mois à cause de la pandémie. On a fait un pas de géant et il est donc important de se protéger», relate Mme Dionne.
Des examens clé en main
Nexam offre un processus clé en main pour les examens en ligne. Marie-Sophie Dionne et son associée, Josiane Trudel, ont développé une solution facile et accessible à tous sans avoir à télécharger quoi que ce soit.
Nexam, fondée en 2019, a connu une croissance de 235 % et s’apprête à conquérir les marchés canadien et européen. Plusieurs entreprises et ordres québécois font également appel à Nexam lorsqu’ils souhaitent organiser des examens pour des personnes situées à l’étranger.
«Nexam apporte des solutions au-delà du papier crayon. Les candidats peuvent par exemple déposer des portfolios ou donner des réponses audios», explique Josiane Trudel.
L’utilisation de la plateforme permet aussi d’alléger la charge de travail liée à la correction, en plus d’assurer l’intégrité des résultats grâce à la mise en place d’un système de surveillance. Nexam se veut dissuasif sans bloquer l’accès à des outils auxquels le postulant a droit.
«Il existe différents outils pour contrôler les candidats et éviter la triche comme l’enregistrement d’écran, la surveillance vidéo avec caméra et la détection d’anomalies», mentionne Mme Dionne.
Les données personnelles des candidats sont effacées dès qu’elles ne sont plus nécessaires à la correction ou à la vérification des examens.