Produire de l’huile d’olive au Québec, c’est tout un défi. Du côté de Maison Orphée, «on fait comme tout le monde, on collabore avec des entreprises en Europe et en Amérique du Sud», s’amuse Élisabeth Bélanger, copropriétaire et directrice générale de l’entreprise. Des experts en huile d’olive, «formés en Europe», se chargent ensuite de faire certains assemblages avec les huiles si nécessaire ou de les vendre telles quelles.
Maison Orphée, fondée en 1983 avec pour produits phares les huiles végétales d’olive, de sésame, de canola, de lin et de tournesol, s’est petit à petit tournée vers d’autres produits pour étendre sa gamme: vinaigre de cidre, mayonnaise, moutarde et autres condiments viennent désormais garnir les étagères des épiceries générales et spécialisées. La marque propose plus de 30 produits différents, disponibles dans les épiceries générales ou spécialisées, mais aussi dans un certain nombre de commerces bio.
En dehors de l’huile d’olive, les autres sont extraites dans les locaux de l’entreprise, avenue Galilée, à Québec, tout comme les autres produits dérivés tels que la mayonnaise ou le vinaigre.
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Défi d'approvisionnement
Comme la plupart des entreprises, Maison Orphée n’échappe pas aux difficultés d’approvisionnement rencontrées par tous les acteurs industriels. L’entreprise importe notamment le sésame, par la suite transformé en huile, tandis que le canola, le lin et le tournesol sont produits au Canada. «Les difficultés pour trouver certains produits ont un impact énorme depuis deux ans, ça a un effet sur nos prix», précise Élisabeth Bélanger.
Obtenir des bouteilles en verre relève de plus en plus du chemin de croix. «On a vraiment des difficultés à s’approvisionner en bouteilles», explique Mme Bélanger. Maison Orphée mise depuis peu sur un nouveau système d’emballage, appelé BIB, pour Bag and Box. Ce nouvel emballage est composé d’un sac avec un bec verseur enfermé dans une boîte de carton. «Ça revient moins cher que des bouteilles en verre, on veut faire des économies de prix», explique la copropriétaire de Maison Orphée.
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Partenariats
L’entreprise a obtenu la certification B Corp il y a quelques mois. Cette certification internationale, détenue par environ 6000 entreprises aux quatre coins de la planète, démontre «un certain niveau de responsabilité sociale et environnementale», selon Mme Bélanger.
Élisabeth Bélanger mise sur le développement de l’image de sa marque. L’officialisation d’un premier partenariat avec Julie Snyder au début de l’été pour développer de nouveaux produits s’est fait dans cette optique. L’animatrice et productrice bien connue a lancé une gamme de produits végétariens à son nom. «On a développé ces produits sur plusieurs mois, avec notre savoir-faire, selon les tendances».
L’entrepreneure défend l’idée selon laquelle les entreprises qui «maîtrisent la fabrication peuvent faire profiter les gens qui ont la volonté d’avoir des produits à eux». Elisabeth Bélanger n’a pas caché que des partenariats avec d’autres entreprises sont en cours d’élaboration.
Info: maisonorphee.com
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