Il s’agit de la nouvelle réalité pour les employeurs de nos jours. Les chercheurs d’emploi ont l’embarras du choix en raison de la pénurie de personnel qui touche pratiquement toutes les sphères d’activité économique. Les employeurs ont tout intérêt à se vendre.

Et ceux-ci doivent utiliser différentes stratégies pour attirer de la main-d’œuvre, et pour près de la moitié des employeurs du secteur privé, l’augmentation des salaires fait partie de ces stratégies. Selon l’étude Réponses des employeurs aux pénuries de main-d’œuvre de Statistique Canada, 46 % d’employeurs prévoyaient augmenter les salaires des nouveaux employés. Par contre, les augmentations de salaire sont une mesure parmi tant d’autres.

Le Salon emplois et formations de Québec réunira plus de 70 employeurs, dont Club Med, Costco, Couche-Tard, Fairmont, Hydro-Québec, Québecor, Revenu Québec et les Forces armées canadiennes. Ceux-ci devront rivaliser d’imagination afin d’attirer la main-d’œuvre avec des mesures telles que des horaires flexibles, des vacances, la possibilité du télétravail, des avantages sociaux, un environnement de travail attrayant, etc.

Durant les deux jours du Salon à 13h, Marc Boilard présentera une conférence ayant pour titre Renverser la table : obtenir le poste et les meilleures conditions.

Un salon devancé

En fait, il s’agit du même Salon emplois et formations de Québec qui devait se tenir au PEPS de l’Université Laval, les 7 et 8 octobre prochains.

«On est contents de faire ça à Laurier Québec. Ce sera un meilleur endroit pour nous où le stationnement sera plus facile et où il y a une vingtaine de restos», confie le promoteur du Salon, Richard Grondin. «Notre Salon sera réparti sur trois étages à Laurier Québec où il passe en moyenne 12 millions de visiteurs par année.

Depuis l’annonce qui avait été faite en avril dernier, des exposants se sont ajoutés, d’autres se sont retirés.

«Et si quelqu’un se cherche un emploi, il n’a qu’à venir me voir, je vais lui en trouver un», conclut M. Grondin. «Il y en a tellement de disponibles!»