Le commerce occupera une partie du rez-de-chaussée du centre commercial de Sainte-Foy. Il s’agira du troisième Avril dans la région, après ceux de l’avenue des Rocailles dans Lebourgneuf et de la rue de la Concorde à Lévis. La Capitale demeure un «endroit privilégié» pour Avril, souligne la copropriétaire de l’entreprise, Sylvie Senay.

Mais celui de Place de la Cité sera différent des deux premiers, explique-t-elle. Un «Avril 2.0», qui s’inspire de celui construit à Laval il y a quelques années. Avec ses 36 000 pieds carrés, la nouvelle adresse deviendra la troisième plus grande des 11 de la chaîne. En plus d’être plus vaste — près du double de ses semblables dans la région de Québec —, «il y aura une beaucoup plus grande offre alimentaire, soutient Mme Senay. On aura des comptoirs de produits plus spécialisés et du prêt-à-manger élargi», en plus d’une poissonnerie.

Le nouveau Avril contiendra aussi une aire de restauration avec bistro, une salle à manger de 120 places et une terrasse de 70 places. Plusieurs des produits vendus seront préparés par Avril, comme dans les 10 autres succursales.

Il aura fallu un investissement de 10 millions $ pour concrétiser ce projet, qui reprendra entre autres les anciens locaux de la Banque Nationale. Cent postes seront créés, dont certains restent à combler.

Ce qui demeure le plus grand défi par les temps qui courent, estime Sylvie Senay. «Tout le monde le vit. Cent emplois à combler d’un coup, c’est quand même beaucoup. Mais on a la chance d’avoir des gens qui transfèrent de nos deux autres succursales. Il faut évidemment remplacer les employés qui partent, mais quand on ouvre un commerce c’est plus facile pour le lancement d’avoir des employés déjà formés.»

L’entreprise de Granby, fondée en 1995, mise sur les produits «sains, naturels et biologiques, bons pour le corps et l’esprit, mais aussi pour l’environnement», détaille un communiqué diffusé mercredi matin.

Avril ne semble pas vouloir s’arrêter à 11 succursales. Même si elle s’est faite avare de détails, Mme Lemay n’a pas caché voir encore plus grand. «On a toujours deux-trois [succursales] sur le plan de travail. Il y a d’autres projets en vue qu’on négocie actuellement», conclut-elle.