Située sur le territoire de Saint-André-de-Kamouraska, l’île aux Lièvres trône au beau milieu du fleuve, entre Saint-Siméon et Rivière-du-Loup. Onze kilomètres séparent l’île des rives sud et nord. D’un côté les paysages idylliques du Bas-Saint-Laurent et de l’autre, les majestueuses montagnes de Charlevoix. Destination touristique bas-laurentienne par excellence et véritable petit paradis pour les randonneurs, l’île aux Lièvres charmera, à coup sûr, ceux et celles qui y mettront le pied. Et attention, la quitter vous fera certainement un petit pincement au cœur. C’est pourquoi différentes offres de séjours, courts ou un peu plus longs, sont proposées aux visiteurs.
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Pour s’y rendre, il faut d’abord réserver via la Société Duvetnor, qui est aujourd’hui propriétaire d’une partie de l’île. L’organisme s’assure de la protection des animaux et des oiseaux pour qui l’île est un refuge. Le reste de l’île est la propriété du gouvernement du Québec et fait partie du Parc marin du Saguenay-Saint-Laurent.
Faire découvrir un milieu naturel peu perturbé, tout en préservant son intégrité demeure une priorité pour Duvetnor, qui a d’ailleurs été un précurseur dans l’intégration d’une notion rigoureuse d’écotourisme dans les activités d’interprétation qu’elle offre dans les îles du Bas-Saint-Laurent.
40 KM DE SENTIERS
Votre visite débutera donc par une excursion en bateau, à partir de la marina de Rivière-du-Loup. Il est possible de se rendre à l’île aux Lièvres en une quarantaine de minutes, le capitaine faisant un arrêt devant l’île du Pot à l’Eau-de-vie, où trône l’un des nombreux phares du Saint-Laurent, construit en 1861.
Notons que des excursions sur cette île, beaucoup plus petite que celle aux Lièvres, sont également offertes par Duvetnor. Pour ceux qui poursuivent leur aventure vers l’île aux Lièvres, ils accosteront du côté sud face à Rivière-du-Loup. Et un immense terrain de jeu au cœur de l’estuaire du Saint-Laurent attend les amoureux de la nature.
Avec ses 13 kilomètres de longueur, l’île aux Lièvres propose plusieurs sentiers de randonnées, en forêt comme sur la grève, de chaque côté de l’île. En tout, 40 kilomètres de sentiers sillonnent l’île.
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La durée d’un séjour quotidien varie selon les marées. Il est donc possible d’y passer de trois à neuf heures, selon le cycle de la marée. Pour une courte visite, certains sentiers permettent tout de même aux randonneurs de profiter pleinement du territoire. D’ailleurs, les guides présents sur place se font un plaisir de renseigner les insulaires de passage. Le sentier de la Corniche permet notamment de traverser l’île par la forêt du sud au nord et ainsi profiter des deux rives. Il faut compter environ 9 km pour cette aventure, qui ravira les randonneurs, par la magnifique variété de paysages. L’île n’offrant pas d’importants dénivelés, les randonnées y sont accessibles pour les marcheurs de tous les niveaux.
Les plus chanceux pourront apercevoir des phoques se prélasser sur les rochers et les bélugas, plus loin, au large. Les populations ailées y sont évidemment bien présentes, puisque les îles de l’estuaire du Saint-Laurent leur offrent un refuge de choix. Cormorans, petits pingouins, guillemots marmettes, guillemots à miroir et eiders à duvet se partagent le territoire. Pas besoin d’être très chanceux pour y apercevoir un ou deux lièvres, qui ne semblent pas très farouches devant le randonneur ou le campeur. Le renard est aussi présent sur l’île, lui qui traverse par les glaces l’hiver.
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Y PASSER LA NUIT
Les campeurs seront heureux d’apprendre qu’il est possible de passer la nuit sur l’île aux Lièvres. Que ce soit en formule camping sauvage, en chalet, ou dans une charmante auberge, y dormir une ou quelques nuits permettra aux visiteurs de découvrir davantage les beautés de l’île, du nord au sud et d’est en ouest.
Pour ceux et celles qui sont moins à l’aise avec le camping sauvage, l’Auberge du Lièvre offre neuf chambres, avec salle de bain privée et vue sur le fleuve, évidemment!
Mettre le pied sur l’île aux Lièvres, c’est littéralement s’imprégner de toutes les beautés du fleuve Saint-Laurent, qui a tant à offrir aux Québécois et aux touristes.
Pour en savoir plus sur les offres de séjours, les tarifs et les horaires, visitez le www.duvetnor.com
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SAVIEZ-VOUS QUE...
- Le nom de l’île aux Lièvres remonte au 16e siècle. C’est Jacques Cartier lui-même qui a baptisé cette île en raison, sans grande surprise, du grand nombre de lièvres qui l’occupaient. Il l’avait ainsi nommé isle es Liepvres. Le toponyme île aux Lièvres a été officialisé en 1988 par la Commission de toponymie du Québec.
- L’île aux Lièvres est la plus grande île du territoire du Parc marin du Saguenay-Saint-Laurent. Elle est aujourd’hui la propriété à 7 % de la Société Duvetnor et à 93 % du gouvernement du Québec.
- Chaque année, Duvetnor procède à la cueillette du duvet de l’eider, un canard marin qui niche sur certaines îles de l’estuaire. Il est possible de toucher à ce soyeux duvet lors de l’expédition en bateau, les guides se faisant un plaisir d’expliquer le processus de cueillette.
- Outre l’île aux Lièvres et les îles du Pot à l’Eau-de-vie, Duvetnor est également propriétaire des Pelerin, un archipel situé à proximité. On y retrouve l’une des plus importantes colonies de petits pingouins de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent. Aucun débarquement n’y est permis.
- L’île aux Lièvres est contournée par le Trans-Saint-Laurent qui assure la liaison entre Rivière-du-Loup et Saint-Siméon. Il est donc possible de l’admirer à partir du bateau.