Présent le 29 juillet lors de la rencontre du souverain pontife avec les survivants des Premières Nations des pensionnats réunissant 22 délégués de l'Est du Canada, le Grand Chef Rémy Vincent compte œuvrer pour s’assurer que les survivants restent maintenant «au cœur de la discussion». Il souhaite également que la guérison et la réconciliation demeurent les principaux objectifs.
Si le Grand Chef Vincent affirme, par voie de communiqué, que le passage du Saint-Père en sol québécois est un pas dans la bonne direction en matière de réconciliation, il estime que le «processus […] devra se poursuivre avec l’engagement de toutes les parties prenantes, au premier chef l’Église catholique, au Canada comme au Vatican».
Le Conseil de la Nation huronne-wendat compte demeurer actif et collaborer «avec les instances officielles concernées afin que des suites concrètes soient données à ce passage du pape, pour les Wendat touchés de même que pour tous les survivants et les prochaines générations des Premières Nations, des Métis et des Inuits».
Par ailleurs, aux yeux du Grand Chef, «l’un des plus grands moments de la semaine dernière a été l’accueil, à Wendake, des marcheurs partis de Mashteuiatsh». Pour lui, cette rencontre entre plusieurs Nations et communautés représente «un signe fort» que les peuples autochtones sont capables «de solidarité et de résilience afin de favoriser la guérison».