Défendre la liberté universitaire sans condition

«Il ne fait aucun doute, à la lecture de ces conclusions, que l’Université Laval agit à l’encontre des libertés essentielles à la réalisation de la mission universitaire», affirme les auteurs de cette lettre.

POINT DE VUE / La suspension de Vérouchka Lieutenant-Duval pour cause d’utilisation du «mot en N» à l’Université d’Ottawa a fait couler beaucoup d’encre au Québec à l’automne 2020. L’idée même que les universitaires devaient désormais taire certaines idées ou pratiques intellectuelles pour ménager la moindre susceptibilité de leurs étudiants a préoccupé de très nombreux citoyens, notamment des journalistes, professeurs, recteurs et décideurs publics. Pour protéger le Québec contre une telle attaque, le législateur a créé même une commission dont le rapport a mené à l’adoption d’une loi le 7 juin dernier.