À l’époque, sur les lieux, il ne restait qu’un barrage abandonné. Mais pour lui, le site était parfait. Ingénieur-concepteur de centrales hydroélectriques, Serge Proulx savait où il s’en allait.
«J’ai fait la réfection du barrage, on a aménagé le moulin par après et se sont greffé des items sur une période de 20 à 25 ans.», dit-il, en pointant du doigt non seulement le barrage et le moulin situés au fond de la vallée du chemin Valley, mais également une deuxième petite centrale bâtie en 2012 un peu en aval. La première est située dans le sous-sol du moulin.
«Ce sont des microcentrales. C’est de l’énergie qui sert principalement pour l’éclairage, faire marcher la circulation d’air… » décrit Serge Proulx, qui opère aussi une ferme, La Vallée du Moulin, qu’il alimente en partie avec l’énergie qu’il produit.
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Le barrage semble s’intégrer parfaitement dans le paysage, mais il ne s’agit pas de celui qui servait jadis la ville de Richmond. «Je l’ai reconstruit de façon à respecter les normes de sécurité d’aujourd’hui et pour lui redonner une pérennité d’une bonne cinquantaine d’années.», raconte Serge.
À l’intérieur, certains équipements, parfaitement entretenus, datent du début des années 1900. D’autres sont à la fine pointe de la technologie. Tout est impeccablement assemblé, peu importe la taille des installations, souligne M. Proulx : «C’est le même niveau de difficulté, les mêmes exigences [que dans les grandes centrales] pour être raccordés au réseau.»
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«L’eau arrive sous terre dans la turbine. Elle ressort ici. On a naturalisé le canal de fuite» fait remarquer M. Proulx, en pointant ce qui a l’apparence d’un ruisseau, un canal qui retourne à la rivière 800 pieds plus loin.
«Aujourd’hui, c’est rendu trop dispendieux. On ne serait plus capable d’en construire une. Tout est rendu trop cher, le cuivre, le fer», reconnait celui qui a mis plusieurs années à bâtir son rêve.
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