Du côté de l’Office d’Habitation Haute-Yamaska Rouville (OHHYR), il y a environ une cinquantaine de dossiers présentement actifs. Alors que 65 ménages ont contacté l’organisme au cours du mois de juin, d’autres ont également demandé de l’aide ces derniers jours.
« Ce n’est pas facile. Il faut élargir les horizons des gens et voir s’ils veulent aller ailleurs qu’à Granby, par exemple. Des fois, ça ne cause pas de problème, mais à certains moments, ce n’est pas possible pour eux, pour plein de raisons. Il faut s’adapter à tout le monde », indique Luc Desjean, directeur du service à la clientèle et développement de l’OHHYR.
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Le tout nouveau programme Service d’aide à la recherche du logement (SARL) tombe à point. Les employés sont très actifs dans la recherche de logements pour les familles qui n’ont toujours pas signé de bail.
La semaine dernière, il y avait quatre ménages qui vivaient à l’hôtel, faute d’endroit où s’installer temporairement. Aujourd’hui, il n’y en a qu’un seul, ce qui est une très bonne nouvelle, selon M. Desjean. Les autres personnes vivent chez des amis et d’autres membres de leur famille, le temps que l’organisme trouve un endroit permanent.
À court de solutions
À Cowansville, la situation est tout aussi critique. L’Office d’Habitation de Brome-Missisquoi (OHBM) a reçu un peu plus de 40 demandes de logement. Présentement, 22 ménages sont toujours sans toit sur le territoire que dessert l’organisme.
La Société d’habitation du Québec a mandaté l’OHBM pour leur venir en aide jusqu’au 15 juillet. Par la suite, il est impossible de savoir où ces dossiers aboutiront.
Deux personnes ont été logées à l’hôtel. La saison estivale bat toutefois son plein et l’endroit a atteint le maximum de sa capacité. Les personnes hébergées ont donc dû quitter leur chambre temporaire. La vingtaine de familles toujours sans logement se trouve également chez des proches.
« On est à court de solutions. Il n’y a pas de logements abordables sur le territoire. On n’a aucune alternative à offrir », déplore Annie Blanchard, directrice générale de l’OHBM.
Sans vouloir généraliser, cette dernière affirme également qu’une partie de sa clientèle est en situation de vulnérabilité et qu’il est très ardu de leur trouver un toit qui convienne à leurs moyens financiers.
« On le savait que ça s’en venait. On a vu venir le coup, mais c’est assez intense ce que l’on vit présentement », souligne-t-elle.