Sourire au visage, les participants du Défi Entreprise étaient visiblement heureux de retrouver l’événement, mais tout autant l’ambiance et le monde. D’ailleurs, la plupart d’entre eux ont été surpris du taux de participation cette année.

«On a fait le saut! On ne s’attendait pas à voir autant de monde, c’était beaucoup plus gros que l'on pensait. Pendant la course, mon amie m’a dit : "Julie, ne regarde pas en arrière". Il y avait plein de personnes derrière moi, ça m’a donné un petit boost supplémentaire», a raconté Julie Thibodeau, qui portait pour l’occasion une casquette en paillette bleue avec ses trois amies et collègues professeures du Centre de service scolaire de la Côte-du-Sud.

Le jeune trio qui affichait les couleurs de l’entreprise lévisienne Ramp-Art, William, Léa et Michaël, n’avait que des bons mots à la suite de la course. «On a adoré ça! L’organisation sur place était super, les bénévoles nous ont bien été accueillis et dirigés. On a vraiment apprécié le parcours aussi. C’était vraiment le fun courir le long de la rivière Saint-Charles.»

Le fondateur de l’événement Daniel Riou dresse un bilan positif de cette dixième édition, notamment en raison des entreprises qui étaient encore au rendez-vous. En effet, 350 entreprises ont pris part au défi, un chiffre comparable aux années précédant la pandémie. «On est vraiment content de les revoir. C’est comme si on retrouvait des amis après trois ans sans s’être vus. C’est cool de voir que les entreprises s’impliquent encore, car c’est eux qui animent l’événement. Je leur lève mon chapeau.»

Pour ceux qui n’ont pas souhaité pas courir ou ceux qui avaient encore de l'énergie, d’autres activités étaient offertes telles que le yoga, la zumba ou le cardiofit. Tout pour faire bouger le maximum de monde.

La santé mentale, une priorité 

Après deux ans de télétravail et de contacts sociaux minimes, l’activité physique en groupe est le mécanisme idéal pour améliorer la santé mentale des participants, croit Daniel Riou. «Le Défi Entreprise apporte un objectif commun qui est en dehors du travail, les gens s’entraînent ensemble pour le réaliser. Ça fait changement et c'est bénéfique pour leur santé mentale.»

C’est une cause qui tient particulièrement à cœur le participant Alexandre Lepage qui était heureux de prendre part à la course afin de contribuer au montant de 50 000$ qui a été remis par le Défi Entreprise à la fondation Jeunes en têtes, qui a pour mission de prévenir les détresses psychologiques chez les jeunes de 11 à 18 ans.

«Pendant la pandémie, les jeunes ont dû rester à la maison, n’ont pas eu le droit de voir leurs amis, ils ne l’ont pas eu facile. Alors, je trouve ça super que l’événement soit là pour financer cet organisme qui leur vient en aide», a-t-il souligné.

Cette année, l’événement voulait également avoir le pouce vert. L’organisation a donc pris la décision de faire ses médailles à partir de métal recyclé. Pour ceux qui ne souhaitaient pas prendre la médaille par souci environnemental, un rabais de 6$ leur était offert sur le coût de participation.