Un retour du snowboard cross à Québec, qui rend très heureuse l’ancienne athlète et également double médaillée olympique, Dominique Maltais.
«J’ai déjà vécu une Coupe du monde à Stoneham et évolué devant ton monde, c’est vraiment spécial. Je suis très contente de ce grand retour de cette compétition internationale dans la région. On a des bons athlètes québécois et canadiens et il faut les mettre en valeur», précise l’olympienne, qui attendait ce retour depuis déjà un bon moment.
La dernière compétition à Québec avait eu lieu en 2013. Plusieurs tentatives infructueuses de ramener l’évènement ont eu lieu depuis, dont au Massif de Charlevoix, mais c’est finalement le Mont-Sainte-Anne qui a reçu le privilège d’accueillir la compétition.
«On avait bien essayé de le faire l’hiver dernier, mais c’était tombé à l’eau en raison de la pandémie. Cette fois, c’est la bonne et cela va permettre à notre relève de pouvoir regarder les meilleurs athlètes internationaux et canadiens», spécifie le directeur des opérations du Mont-Sainte-Anne, Pierre-Étienne Roberge.
Entretenir le rêve
Derrière la décision de ramener cette compétition de grande envergure à Québec, le désir de fournir des modèles aux jeunes athlètes a été martelé par tous les intervenants rencontrés.
«Les compétitions de ce type sont souvent dans l’ouest du pays, et avec les performances d’Éliot Grondin et de toute l’équipe à Beijing, on sait dit que le moment était venu de revenir à Québec. Un gars de la place (Grondin) qui vient de terminer avec une médaille d’argent, c’est une situation idéale», avoue le directeur développement du sport et système chez Canada Snowboard, Roberto Montanes.
Un message endossé par Dominique Maltais. Elle est revenue sur la photo prise avec Grondin quand celui-ci était tout jeune lorsqu’elle était encore athlète et qui a été largement diffusée pendant les Jeux olympiques.
«C’est important d’avoir des modèles, ça marche! Vous l’avez vu avec Éliot, et moi, c’est l’exemple idéal. Si cette compétition peut semer la graine chez des jeunes de la relève, c’est parfait. C’est également important qu’ils sachent que c’est possible d’aller loin même si certains viennent de régions éloignées de la province.»
Bien placé
Le dirigeant de Canada Snowboard a également mentionné qu’il s’attendait à voir débarquer un contingent d’environ 90 athlètes et près de 200 personnes en comptant leur entourage.
«Il faut spécifier que c’est comme s’il y avait deux Coupes du monde puisqu’il y a le cross individuel et également l’épreuve par équipe. Dans le calendrier annuel de snowboard cross, l’événement sera placé avant le Championnat du monde à la fin février et je m’attends à une bonne participation des athlètes européens. C’est important de montrer à l’international que le Canada a aussi son mot à dire dans ce sport.»
Évaluation annuelle
La Bataille Royale n’a jamais passé proche d’être abandonnée après l’échec de l’hiver dernier. Selon le dirigeant, il n’était aucunement question de se décourager.
«Tout le monde s’est remis à travailler ensemble et c’était clair qu’on voulait l’avoir cet hiver. C’est également un évènement qu’on veut avoir sur le long terme à Québec. On fera le bilan chaque année.»
Le parcours a été confié au constructeur White Industries LTD, qui possède une longue feuille de route dans l’organisation de ce genre de compétitions. Selon Montanes, le parcours sera conçu pour aider les forces des athlètes canadiens, une pratique courante par le pays hôte de la compétition à l’approche d’un Championnat du monde.