Telus investit 38 millions$ dans Chaudière-Appalaches, le Bas-Saint-Laurent et la Minganie

Telus étend l’accès à la fibre optique PureFibre et à son réseau 5G à environ 5 700 foyers supplémentaires de Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de la Minganie, sur la Côte-Nord.

Telus étend l’accès à la fibre optique PureFibre et à son réseau 5G à environ 5700 foyers supplémentaires de Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de la Minganie, sur la Côte-Nord. L’investissement privé totalise 38 millions $. Desservi à 99 % et équivalant à 350 000 ménages, le territoire du géant des télécommunications devrait être couvert à 100 % d’ici septembre.


En plus des 10 millions $ qu’investira l’entreprise dans la région de Chaudière-Appalaches pour connecter 4500 ménages et entreprises, elle injectera 20 millions $ au Bas-Saint-Laurent. Pour leur part, Ottawa et Québec contribuent pour une somme de 1,8 million $ dans le cadre du volet Éclair I de l’Opération haute vitesse. 

Cet investissement prévoit l’ajout d’un nouveau site sans fil à Saint-Damase, dans La Matapédia, afin d’apporter la couverture 5G à la communauté. Le réseau PureFibre sera aussi déployé à Saint-Mathieu-de-Rioux, dans Les Basques, et à Lac-des-Aigles, au Témiscouata. À ces municipalités s’ajoute le secteur du Lac Taché, situé dans la ZEC (zone d’exploitation contrôlée) de Rimouski.

Ainsi, près de 400 familles et entreprises de ces communautés pourront bénéficier de vitesses Internet ultra rapides et d’une bande passante qui leur permettra de visionner du contenu, de jouer à des jeux vidéo et de travailler en visioconférence en simultané. Des services en santé, en sécurité, en domotique et en divertissement seront aussi disponibles.

Sur la Côte-Nord, Telus prévoit dépenser 8 millions $ pour étendre ses réseaux de fibre optique et 5G dans la communauté innue d’Ekuanitshit ainsi qu’à Longue-Pointe-de-Mingan et Port-Menier. Ces nouvelles installations profiteront à quelque 600 familles et entreprises. De plus, Telus construira de nouveaux sites sans fil à Ekuanitshit et Port-Menier. Les gouvernements du Québec et du Canada octroient une aide financière de près de 3 millions $.

Pour la vice-présidente par intérim, solutions résidentielles et expérience client de Telus au Québec, ces investissements apporteront beaucoup d’avantages à ces  5700 nouveaux abonnés. 

En terme d’Internet, on parle d’une bande passante vraiment accrue, précise Nathalie Dionne. Ça apporte plus de fiabilité et de vitesse, autant en téléchargement qu’en téléversement.



«Puis, le déploiement de la fibre optique apporte d’autres possibilités de services; on parle, entre autres, des services de télévision et de maison connectée qui sont supportés par nos différents réseaux. Donc, ça permet d’ouvrir les horizons à ces ménages-là par une connexion Internet de calibre mondial.»

Importance d’être connecté

La pandémie a accéléré les tendances de connexion et a fait prendre conscience de l’importance d’être connecté. «Beaucoup de gens des grands centres sont déménagés dans des secteurs ruraux pour leur qualité de vie, rappelle Mme Dionne. Avec la technologie qu’on a su déployer à travers les années, ça a permis d’avoir une technologie de qualité pour l’école et le travail à distance. Ça permet plusieurs possibilités, tant pour les citoyens que pour la santé et l’agriculture.»

La vice-présidente par intérim, solutions résidentielles et expérience client de Telus au Québec, Nathalie Dionne.

Pendant que des compagnies de télécommunications profitent des programmes gouvernementaux pour se concentrer à offrir leurs services aux zones urbaines qui sont plus faciles à desservir, Telus accroît son offre dans les régions rurales, de l’avis de Nathalie Dionne. «La mission de Telus est de connecter et d’apporter une différence dans le quotidien des gens, notamment sur le plan de la santé et de l’agriculture.»

Comme le Canada présente une topographie et une démographie particulières, les coûts pour connecter les régions rurales peuvent être jusqu’à 3,5 fois plus dispendieux, selon Mme Dionne. «Donc, des programmes porteurs des gouvernements provincial et fédéral, jumelés à nos investissements privés, sont la clé pour réussir à étendre nos services.»

Panel sur la connectivité rurale

La vice-présidente par intérim, solutions résidentielles et expérience client de Telus, a été invitée à prendre part à un panel sur la connectivité rurale dans le cadre de l’événement «Créer des économies inclusives: établir des ponts entre les secteurs privé et public et la société civile». En personne à Rimouski et de façon virtuelle, l’événement a réuni près de 200 participants provenant de partout au Canada. L’activité était organisée par la Community Economic Development and Employability Corporation (CEDEC) et la Fédération canadienne pour la revitalisation rurale (FCRR). Le panel était aussi composé de la vice-présidente des municipalités rurales de l’Alberta et conseillère du comté de Brazeau, Kara Westerlund, de l’ancien maire de Gros-Mécatina et membre de l’équipe de la CEDEC, Randy Jones, et du président d’Eeyou Communications Network, Alfred Loon.

Les témoignages des panélistes ont pu démontrer que la connectivité ne se résume pas aux câbles et à Netflix. Elle est un moteur social et communautaire en matière d’éducation, de soins de santé numériques, de possibilités économiques ainsi que d’agriculture durable et moderne. Si les Canadiens vivant dans les centres urbains prennent ces technologies pour acquises, certaines communautés autochtones et régions rurales éloignées en bénéficient depuis peu ou ont encore du chemin à parcourir pour avoir accès à ces services.

Ce groupe d’experts a mis en lumière les effets que la connectivité a eus sur leur communauté, les défis auxquels ils ont fait face et les leçons qu’ils ont apprises. «On a eu de beaux exemples concrets qui montraient comment la connectivité est venue changer leur vie, souligne Nathalie Dionne. Mais, il faut reconnaître également qu’il reste du travail à faire dans des communautés rurales pour amener la connectivité.»