Les cinq membres récompensés, Étienne Boucher, Félix Lapointe, Jonathan Audet, Philippe Gosselin et Paul Gilbert, travaillent depuis août dernier afin de trouver une façon innovante d’utiliser le scandium dans l'aluminium «pour révolutionner l’industrie du ski».
En plus de préserver la densité et la résistance à la corrosion de l’aluminium, le scandium permet d’augmenter la limite d’élasticité du métal gris jusqu’à 150%.
Après avoir participé à la première étape du Défi, qui opposait 15 équipes, Ferreol Skis s’est rendu au deuxième jalon ayant commencé en janvier, où trois équipes devaient démontrer la faisabilité de leur concept, avec le soutien d’une bourse de 25 000$ remise par le groupe minier Rio Tinto, organisateur du défi en collaboration avec AluQuébec et le Réseau de la transformation métallique du Québec (RTMQ).
Neuf mois plus tard, l’équipe remporte les honneurs et une bourse pouvant aller jusqu’à 100 000$ «pour terminer le développement de leur projet avec ce nouvel alliage dans le cadre d'un accord de co-développement qui sera négocié», souligne le communiqué de presse.
Parmi les deux autres finalistes, l’équipe EV Technologies a proposé l’utilisation de l’alliage dans la fabrication par fonderie de boîtiers pour batteries hautes performances et l’équipe Grant-Emad-Quan, un projet «d’alliage d’aluminium-scandium-zircon pour conducteurs à haute résistance thermique».