Les arts vivants s'éclatent au premier coup d'oeil sur Fiestra

Une trentaine d’artistes se sont relayés, samedi, afin d’amuser et de surprendre les nombreuses familles qui s’étaient déplacées à l’ombre du Centre Vidéotron.

La place Jean-Béliveau avait un drôle d’air de fête, samedi matin. Artistes de cirque, orchestres et spectacles loufoques étaient d’un bout à l’autre du site pour le premier «coup d'œil du festival d’arts vivants Fiestra.


Une trentaine d’artistes se sont relayés, samedi, afin d’amuser et de surprendre les nombreuses familles qui s’étaient déplacées à l’ombre du Centre Vidéotron. Parfois arrivés par hasard, parfois attirés par le bruit des orchestres, les visiteurs étaient tout sourires devant les performances inattendues qui leur étaient présentées. 

«On passait à vélo et on a entendu de la musique. Ça fait du bien après deux ans de pandémie et le début du printemps!», s’est réjoui Sara-Maude Martin, alors que son garçon sautillait, entraîné par les cuivres de la troupe de musiciens. 

Même s’il est piloté par l’équipe du Carnaval de Québec, l’événement est bien différent de son confrère hivernal. «On est dans l’improbable, dans le surprenant. C’est très loin du folklore et de la tradition qu’on retrouve au Carnaval», assure la cheffe de Fiestra, Jessika Munger.  

Tous les artisans présents pour la première sortie de Fiestra sont originaires de la région de Québec.

Et les différents personnages qui pullulaient sur la place Jean-Béliveau tendent à lui donner raison. Dans une ambiance festive, mais surtout complètement éclatée se côtoyaient des amuseurs publics de tous acabits, au travers d’enfants, et de parents, aux larges sourires. Rares sont les rencontres entre un orchestre coloré, une troupe multidisciplinaire presque gothique et des artistes de cirque. 

Même si l’événement a été peu publicisé, et c’était voulu, précise Jessika Munger, le site grouillait de monde. «On s’est mis dans le trafic !», s’amuse-t-elle en tournant la tête vers le Centre Vidéotron, où des dizaines de familles se rendaient pour les derniers jours du tournoi pee-wee. Plusieurs curieux du Grand marché de Québec se mêlaient aussi à la foule. 

Un premier «coup d’oeil pilote»  

Pour sa première apparition publique, Fiestra se veut «allégé». Plutôt que de se dérouler sur trois jours, comme le vise l’organisation à terme, le festival d'arts vivants «improbable» n’aura lieu que samedi.   

Même s’il est piloté par l’équipe du Carnaval de Québec, l’événement est bien différent de son confrère hivernal.

«On a tout essayé de façon individuelle devant les publics, maintenant on teste Fiestra en tant qu’événement en tant que tel, explique sa cheffe. C’est un peu une édition pilote. Un premier coup d’oeil !» 

Si tous les artisans présents pour la première sortie de Fiestra sont originaires de la région de Québec, ce ne sera pas toujours le cas, prévient Mme Munger. «Pour les prochaines fois, on veut ramener des artistes de partout. De l’extérieur de la région, des autres provinces et même de l’international!», s'enthousiasme-t-elle.

Une trentaine d’artistes se sont relayés, samedi, afin d’amuser et de surprendre les nombreuses familles qui s’étaient déplacées à l’ombre du Centre Vidéotron.