«C'était tout le temps des gens heureux qui approchaient mon père», a confié Martin Lafleur, l'un des fils de Guy Lafleur, encore habité par les hommages à son père à l'occasion de ses funérailles. «J'ai vu beaucoup de monde mais je n'oublierai jamais un visage de cette journée-là.»
Martin Lafleur n'a jamais eu l'impression de devoir partager son père avec les partisans, qui ne le lâchaient jamais. «Le public a fait partie de notre vie et nous étions parfaitement corrects avec ça.»
Le gouvernement du Québec a évoqué l'idée de donner le nom de Guy Lafleur à l'autoroute 50 en Outaouais, alors que Montréal et Québec pensent à des rues ou des espaces publics. «On n'a pas de souhait, chaque reconnaissance [...], c'est juste un honneur», affirme Martin Lafleur, qui restera gardien du patrimoine de son père.
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La discussion sur la décision de la Cour suprême des États-Unis d'invalider le jugement Roe c. Wade, protégeant le droit à l'avortement, donnait froid dans le dos. Pour sa pertinence et son engagement, le trio féminin mérite l'étoile du match.
La chroniqueuse spécialisée en politique américaine à la Chaire Raoul-Dandurand, Valérie Beaudoin, parle d'un retour 50 ans en arrière et souligne qu'on ne ferait pas d'exception en cas de viol. «Une petite fille de 13 ans victime d'inceste de la part de son grand-père n'aura plus accès à l'avortement», a-t-elle illustré.
L'avocate et professeure titulaire à la Faculté de droit de l'Université Laval, Louise Langevin, souligne tout de même que la Cour suprême du Canada n'est pas celle des États-Unis. «Les conservateurs peuvent bien s'exciter, s'énerver, espérer faire au Canada ce qui se passe aux États-Unis, mais leur discours a peu d'emprise au Québec», dit-elle, rappelant qu'une éventuelle loi recriminalisant l'avortement «serait attaquée devant les tribunaux» et que «la Charte canadienne s'appliquerait».
La Dre Geneviève Bois, médecin de famille qui pratique des avortements, a rappelé que ses collègues américains sont les cibles constantes de représailles et que certains y ont laissé leur vie. Elle rappelle que même au Québec, «où on a presque la moitié des points de service de partout au pays», il n'est pas toujours facile d'avoir accès à l'avortement, surtout en zone rurale.
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Autre étoile du match au romancier Simon Roy, atteint d'un cancer du cerveau incurable et qui a appris qu'il avait une masse inopérable avant de se lancer dans l'écriture de son dernier livre, Ma fin du monde. La prise du Décadron, un médicament qui contient un anti-inflammatoire de la famille de la cortisone, lui a permis d'écrire ce roman en 10 jours.
Tout sourire malgré le sort qui l'attend, il a confié dans cette touchante entrevue qu'il aura recours à l'aide médicale à mourir, lui qui a été hospitalisé trois fois, dont une dernière qui s'est très mal déroulée. «Je ne voulais pas aller à l'hôpital parce que j'avais peur d'y rester. [...] J'ai eu un moment de panique, de délire», raconte-t-il.
«Je vais prendre en charge ma mort», s'est-il alors dit.
Le mois dernier, Nick Cave, dont il parle dans son livre, lui a dédié une chanson en spectacle à Montréal, à la demande de sa conjointe Marianne, assise juste derrière lui durant l'entrevue. «Elle fait tout pour moi. […] Si c'était pas d'elle, je ne serais pas là», a-t-il dit, l'amour dans les yeux.
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Luc Picard incarne Gérald Gallant, le pire tueur à gages du Québec, dans son film Confessions. «80% des faits sont réels. On a changé tous les noms», précise-t-il, ajoutant avoir voulu mettre les victimes de l'avant.
Picard, qui parvient à déceler de l'humanité chez absolument tout le monde, en a vu même chez Gallant, sans vouloir en faire un héros. «Il se voyait comme un soldat. Il est très émotif quand il parle de sa femme, de sa maîtresse», dit-il après avoir vu ses interrogatoires.
Parmi les gens qui ont connu Gallant qu'il a rencontrés pour le film, un est allé sonner chez lui pour lui parler. «Ça, je n'ai pas aimé ça», avoue le comédien et réalisateur.
Luc Picard écrit le scénario d'un film sur la vie de Guy Lafleur, avec l'accord de la famille. Martin Lafleur souhaite un film qui raconte la vraie histoire de son père, «avec classe et respect», précise-t-il.
Qui jouera le démon blond? «Ça ne sera pas moi», répond Luc Picard, qui a discuté de son projet avec Guy Lafleur.
De retour du Sud après la fin de Star Académie, Marc Dupré a l'air en pleine forme. Il parle d'un «gros défi» quand il repense aux 13 semaines de cette émission, dont il si dit très fier. L'incendie au plafond à la première, qui l'a forcé à rapidement aller à la pause, l'a un peu traumatisé, mais certainement pas les choix controversés des profs, qui ont fait beaucoup jaser. «C'est bon pour le show», dit-il.
Cette «machine à hits» écrit absolument tous les jours, un rituel qu'il qualifie d'«anti-anxiogène». «Je ne sens pas de pression quand j'ai ma guitare, que je dois plaire à quelqu'un», affirme celui qui est maintenant copropriétaire de la microdistillerie Cherry River à Magog.
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Après l'avoir fait pour Ginette Reno, Guylaine Tanguay se paie la traite avec l'album Céline À ma façon, dans lequel elle rend hommage à son idole. «C'est la première fois de toute ma vie que je suis capable de m'écouter chanter», affirme l'interprète, qui est même incapable de se voir à la télévision.
Il a fallu faire 11 choix parmi le vaste répertoire de Céline, depuis Ce n'était qu'un rêve. Elle ignore si la chanteuse a entendu l'album et ne cherchera pas à connaître son opinion, pour éviter de la «coincer».
Cet automne, dans un troisième album À ma façon, elle reprendra de grands succès de la chanson française, qui lui ont été suggérés par le public. Porte-parole pour la Fondation québécoise du cancer, elle a appris que son frère de 46 ans est atteint d'un cancer colorectal métastatique. «J'ai jamais eu un choc aussi dur et grave», avoue-t-elle, soulignant l'aide inestimable apportée par la fondation.
Tout le monde en parle sera de retour cet automne pour une 19e saison dans un tout nouveau studio. Merci de votre fidélité durant toute la saison!
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