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«Pour nous, c’est un projet familial. On a acheté plus qu’une entreprise. On a acheté un vignoble, mais aussi une terre, une maison, un milieu de vie. C’est aussi pour nos enfants», mentionne Julien Masia.

Le chef et sa conjointe ont quitté l’île d’Orléans pour emménager à Saint-Charles-de-Bellechasse avec leurs deux filles, dans une résidence vieille de plus de 250 ans située à l’entrée du domaine. «C’est incroyable comme maison, elle est super bien entretenue!» souligne Ariel Pinsonneault. Le couple y a fait quelques rénos à l’étage à son arrivée en début d’année.

Ces jours-ci, les nouveaux vignerons se préparent à la taille des vignes, qui marque le début de leur saison. «C’est une des étapes les plus importantes parce que c’est là où tu définis la montée de la vigne. C’est un peu la base de tout», explique M^me Pinsonneault.

Au cours des six prochains mois, les précieux plants seront entretenus quotidiennement pour s’assurer d’une récolte fructueuse à la fin de l’été — si dame Nature coopère, comme ce fut le cas l’an dernier. «Le millésime 2021 au Québec devrait être exceptionnel», signale Julien Masia.

Que la clientèle du ARVI se rassure, le chef sera toujours aux commandes du réputé restaurant du quartier Limoilou. Mais un peu moins en saison estivale. «J’ai mis en élaboration un clone pour me remplacer! blague-t-il. Déjà, je suis là quatre jours par semaine. Je pense que pour l’été ce sera peut-être plus trois jours. Ça va bien au ARVI et je suis confiant avec l’équipe en place. C’est plus l’aspect création en cuisine que je ne suis pas encore prêt à lâcher…»

Dès la mi-juin, Julien Masia sera davantage à la boutique du vignoble pour accueillir les visiteurs du jeudi au dimanche. «Ariel va plus s’occuper du champ, et on va se rejoindre pour la vinification. C’est la partie le fun dont on va s’occuper ensemble, faire les vins», indique-t-il.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"Julien Masia et Ariel Pinsonneault, les nouveaux propriétaires du Vignoble Domaine Bel-Chas","contentType":"image","credits":"Le Soleil, Yan Doublet","position":1,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F319aea7f-f676-4151-a774-80f94e773967.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":2,"text":"

Transition

Le Vignoble Domaine Bel-Chas sera renommé le Domaine ARVI, mais seulement lorsque la première cuvée faite par les nouveaux propriétaires sera mise en vente, probablement au cours de 2023. «Au départ, on ne voulait pas dévoiler tout de suite le nouveau nom, mais stratégiquement parlant, je pense que c’est mieux de dire où on s’en va», note Julien Masia.

Les 15 000 à 20 000 bouteilles qui sont prêtes à être mises en marché arboreront donc toujours le nom du Domaine Bel-Chas — un clin d’oeil à la région et aux noms de famille des fondateurs Marielle Béland et Louis Chassé — mais avec une nouvelle identité visuelle. Les propriétaires s’apprêtaient à recevoir les nouvelles étiquettes lorsque Le Mag les a rencontrés la semaine dernière.

Parmi les priorités du couple, on compte la transition vers une culture biologique. «On va déjà faire comme si on était bio, mais ça prend environ deux ans pour avoir la certification biologique», souligne Ariel Pinsonneault.

Pour acquérir de l’expérience dans le domaine, M^me Pinsonneault a travaillé deux ans à la Seigneurie de Liret, un vignoble de l’île d’Orléans dont les vins sont certifiés biologiques. «Je suis aussi allée à l’école pendant un an en production horticole. C’est un cours condensé qui m’a vraiment servi, avec plusieurs stages en entreprises. Ça m’a donné un bagage pour la production en serre et en champ», mentionne-t-elle.

De son côté, Julien Masia a passé près d’une année avec les anciens propriétaires pour bien comprendre les rouages du vignoble avant que l’achat se concrétise en janvier. Il a pris part aux vendanges l’automne dernier — lorsque Le Mag s’y était rendu pour un reportage — et a suivi avec attention les étapes de la vinification. «Hormis le travail sur la vigne, sur la terre, on ne se rend peut-être pas compte mais il y a énormément d’entretien de bâtiment, de machinerie. Il y a toujours des questions», souligne le chef et vigneron, précisant que les anciens propriétaires les accompagnent dans la transition.

Le couple se réjouit d’être bien entouré, tant pour obtenir un coup de main au vignoble que pour recevoir des conseils. «J’avais des questions par exemple sur de l’équipement. Tout le monde est ouvert à répondre, à aider, au lieu de garder les informations pour soi», mentionne Ariel Pinsonneault, ravie de cet esprit de communauté dans le milieu viticole.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"Julien Masia lors des vendanges au Vignoble Domaine Bel-Chas, le 4 octobre 2021. ","contentType":"image","credits":"Archives Le Soleil, Yan Doublet","position":3,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fce701730-7c46-49a5-8aa1-4cd3dc9fc1de.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":4,"text":"

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«ON NE MANQUE PAS DE PROJETS»

Avec un nouveau terrain de jeux de plus de 4 hectares où sont cultivées 10 000 vignes, Ariel Pinsonneault et Julien Masia ne manquent pas d’idées et ont déjà plusieurs projets en cours.

Si les vins actuellement produits au domaine sont des assemblages de plusieurs cépages — le vignoble en compte une douzaine — le couple entend profiter de cette diversité pour essayer de nouvelles recettes et même tester des vins monocépages. «On veut s’éclater et apprendre à travers tout ça», confie Julien Masia.

Plusieurs pommiers se trouvent aussi sur le domaine, ce qui a donné envie aux propriétaires de produire du cidre. «On aimerait explorer ça dès cette année, si on a le temps. Ça fait partie de nos objectifs», indique le chef, qui a avait lancé l’été dernier un cidre en collaboration avec la Cidrerie Le Somnambule pour le ARVI.

Le couple aimerait aussi aménager un potager sur son vaste terrain. «Mais une chose à la fois! On cherche à amener une certaine diversité au vignoble, à tendre vers l’autosuffisance et amener de l’eau au moulin pour le restaurant. On ne manque pas de projets», note le vigneron.

L’apiculture en fait partie : les ruches que possèdent les propriétaires depuis quelques années sont déménagées au vignoble et leur petite production de miel sert à approvisionner le ARVI et d’autres restaurants. Quelques pots pourront aussi être vendus sur place.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"Une douzaine de cépages hybrides nord-américains poussent au vignoble.","contentType":"image","credits":"Archives Le Soleil, Yan Doublet","position":5,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fe41cf72c-7190-4ac9-a37c-daa3180cdb77.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":6,"text":"

Collaborations

Plusieurs collaborations sont aussi en développement. «On travaille avec la Fromagerie des Grondines pour proposer un fromage fait avec nos produits, et aussi avec la ferme Turlo pour une charcuterie. L’idée est d’offrir quelque chose à manger avec le vin. On n’a pas de permis de restauration au vignoble, mais on peut vendre des produits déjà transformés», indique Julien Masia.

Le chef aimerait-il amener le ARVI au vignoble, y proposer une table champêtre? «Peut-être un jour, mais pas tout de suite!» laisse-t-il tomber. «Peut-être plus sous la forme d’événement», renchérit sa conjointe. «Ça fait partie des objectifs de l’année de faire un événement dans l’été avec peut-être un autre resto. On est du genre assez actif, mais tout est une question de temps», ajoute Julien Masia. On comprend que tout dépendra du genre de saison qu’ils auront au vignoble.

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C’est un bon projet pour nous. On est les deux des entrepreneurs qui ont des projets sans arrêt, mais quand tu es en agriculture, tu es tout le temps en remise en question. Ton projet est toujours nouveau, en évolution, chaque saison est nouvelle… on n’a pas le temps de s’emmerder!

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En plus de la boutique du vignoble et du restaurant ARVI, on retrouve les vins du Domaine Bel-Chas dans de nombreux points de vente de la Chaudière-Appalaches et de la région de Québec, ainsi qu’ailleurs en province.

Info : domainebel-chas.com

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Situé à Saint-Charles-de-Bellechasse, le Vignoble Domaine Bel-Chas cultive 10 000 vignes sur plus de 4 hectares. On y retrouve une douzaine de cépages hybrides nord-américains, adaptés à notre climat, plantés au fil des ans par les propriétaires Marielle Béland et Louis Chassé — notez que les premières syllabes de leurs noms de famille «Bel» et «Chas» composent le nom du domaine (qui fait aussi un clin d’œil à la région).

Cette année, les vendanges ont débuté le 25 septembre. Lors de notre passage lundi dernier, tous les cépages blancs avaient été récoltés et on s’affairait à ramasser les grappes de Radisson et de Frontenac noir — les noms de ces cépages développés au Minnesota sont employés depuis à peine 10-12 ans, signale Louis Chassé.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Les propriétaires du Vignoble Domaine Bel-Chas, Marielle Béland et Louis Chassé"},"contentType":"image","credits":{"fr":"Le Soleil, Yan Doublet"},"position":1,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F739dffe1-e34f-43c6-a03f-cff4823029e6.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":2,"text":{"fr":"

Munie de gants, de sécateurs et d’un siège sur roulettes, la petite équipe de cueilleurs est en poste dès 8h. On espère amasser près d’une tonne de raisins dans la journée — la veille, une douzaine de cueilleurs en avait amassé deux tonnes!

On enlève d’abord quelques feuilles pour avoir les grappes de raisins bien en vue, puis on les récolte une à une en prenant soin d’enlever les fruits moisis ainsi que les coccinelles avant de les déposer dans un seau. On trouve les bestioles ici et là sur les raisins bien juteux, mais elles sont apparemment peu nombreuses cette année. Tant mieux! Elles donnent un goût terrible au vin si elles s’aventurent jusque dans les cuves, nous dit-on.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Les grappes de raisins se trouvent principalement vers le bas des vignes; la position assise est donc préférable pour les récolter (et il ne faut pas négliger les étirements!)."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Le Soleil, Yan Doublet"},"position":3,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F16e7f2a0-a225-4c25-b7bd-1807bc89af2d.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"caption":{"fr":"Lundi dernier, ciel bleu et couleurs d’automne agrémentaient la journée des cueilleurs, qui travaillent en paires (de part et d’autre des vignes)."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Le Soleil, Yan Doublet"},"position":4,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F1516e688-d1d0-4de3-b5af-de48df29877f.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":5,"text":{"fr":"

Après un peu plus d’une semaine de vendanges, interrompue par une seule journée de pluie, les propriétaires sont ravis : la récolte est abondante et les raisins sont savoureux. Seule ombre au tableau : le cépage Muscat n’a pas survécu au gel. Des feux avaient d’ailleurs dû être allumés dans les champs au printemps pour éviter que le gel ne fasse trop de ravages. Au bout du compte, les pertes sont minimes.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"2021 sera un bon millésime au Domaine Bel-Chas : la récolte est abondante et les raisins sont savoureux."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Le Soleil, Yan Doublet"},"position":6,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fa07e82e7-af38-4a3c-ad04-0849f2dcc3dd.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":7,"text":{"fr":"

Avec la météo très favorable annoncée toute la semaine, Marielle Béland et Louis Chassé s’attendaient à terminer les vendanges pour cette fin de semaine de l’Action de grâce. La boutique du vignoble est d’ailleurs ouverte jusqu’à lundi, et les visiteurs peuvent y déguster les différents vins d’assemblage : blanc, rosé et rouge, vins fortifiés blanc et rouge, rosé mousseux. En nouveauté, un mousseux blanc est sur le point d’être embouteillé et devrait être disponible d’ici les Fêtes.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Le vin blanc tire sa couleur foncée presque orangée de la macération pelliculaire, avec la peau des raisins."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Le Soleil, Yan Doublet"},"position":8,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F0e236f9f-6c41-4958-8732-79639001f7c3.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":9,"text":{"fr":"

Le couple de propriétaires a acheté le domaine il y a près de 20 ans, en 2002, et a planté ses premières vignes en 2005. Ils ont commencé à récolter les fruits de leur labeur quelques années plus tard, puis ont présenté leur premier vin en 2011.

Aujourd’hui, le Domaine Bel-Chas produit entre 16 000 et 18 000 bouteilles par année. Marielle Béland et Louis Chassé sont fiers de ce qu’ils ont bâti, et ils se préparent maintenant à passer le flambeau à de nouveaux propriétaires, qu’ils épauleront au cours de la prochaine année. Une transition importante pour eux, sous le signe de la transmission.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Louis Chassé montre des photos d’époque prises au Domaine, alors que la famille Boulanger en était propriétaire. On aperçoit ces clichés dans la salle de dégustation."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Le Soleil, Yan Doublet"},"position":10,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fd45ae1f2-0934-4822-a790-ff2ee4735063.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":11,"text":{"fr":"

La boutique du Vignoble Domaine Bel-Chas est ouverte les samedis et dimanches, de 10h à 17h, jusqu’à Noël, au 7119, Rang De l’Hêtrière Est, à Saint-Charles-de-Bellechasse. On retrouve également les vins dans de nombreux points de vente de la Chaudière-Appalaches et de la région de Québec, ainsi qu’ailleurs en province.

Info : domainebel-chas.com

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"La signature visuelle du vignoble comporte plusieurs éléments : on peut y voir les bois d’un cervidé, un nez dans une carafe ou encore la forme des vignes qui poussent au Domaine."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Le Soleil, Yan Doublet"},"position":12,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F87bfc1d6-a1d2-42d2-8e19-bc93f69f082a.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":13,"text":{"fr":"

LA PRODUCTION EN ÉTAPES

1. La récolte du jour (une partie!) est transportée à l’arrière d’un tracteur jusqu’à la grange.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{},"contentType":"image","credits":{"fr":"Le Soleil, Yan Doublet"},"position":14,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F740d43a6-23d9-4d57-916f-d75cdaf9ab2c.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":15,"text":{"fr":"

2. Les précieux raisins sont d’abord mis dans le fouloir-égrappoir, où ils sont séparés de leurs tiges.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{},"contentType":"image","credits":{"fr":"Le Soleil, Yan Doublet"},"position":16,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fa083db89-fb15-457d-b47b-477ef583b491.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"caption":{},"contentType":"image","credits":{"fr":"Le Soleil, Yan Doublet"},"position":17,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F5613f02d-9c67-450d-85ee-cdf6cb1c3f45.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":18,"text":{"fr":"

3. À partir du fouloir-égrappoir, les raisins sont acheminés par un tuyau vers de grandes cuves où ils peuvent rester jusqu’à 10 jours (moins pour les blancs) avant d’être pressés. Les cuves sont remplies à environ 85% pour éviter qu’elles débordent avec la fermentation; cela représente environ 2300 à 2400 kg de raisins. On ajoute ensuite un gaz de remplissage, du CO₂, pour empêcher l’oxydation en chassant l’oxygène.

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4. Après avoir pressé les raisins pour en extraire tout le liquide, celui-ci est acheminé dans des cuves de 21 hectolitres qui sont à la fois chauffantes et réfrigérantes. Les vins blanc et rosé sont gardés à une température de 18 à 20 °C pendant leur fermentation; le rouge plutôt à 23-24 °C. La fermentation dure environ 8 à 10 jours, puis le vin repose neuf mois dans la cuve; les dépôts qui se forment sont retirés tous les trois mois.

Après l’embouteillage, il faut encore faire preuve de patience : le rouge va séjourner jusqu’à deux ans en bouteille avant d’être prêt à mettre en marché. On vend encore la cuvée 2018 dans le rouge, tandis que la cuvée 2020 dans le blanc sera bientôt disponible.

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5. Les vins fortifiés vieillissent dans des barils de chêne : entre trois et cinq ans pour le blanc, entre cinq et sept ans pour le rouge.

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Élaboré en collaboration avec la Cidrerie Le Somnambule et le producteur d’ail noir Balsaï Bio, le Bidoyon (prononcer bi-do-yon, qui signifie cidre en savoyard) est le 2e produit de la série des «noircis».

Qu’est-ce donc? La pommette suit le même procédé que pour l’ail noir, c’est-à-dire qu’elle est chauffée à basse température durant plusieurs semaines. Le fruit noirci a ensuite macéré durant six mois avec un assemblage de cidres vieilli en fût de chêne du Somnambule. En résulte un cidre acidulé et peu sucré au goût.

Seules 550 bouteilles ont été produites et une partie sera vendue lors du lancement du Bidoyon le dimanche 18 juillet sur la terrasse du ARVI, de 16h à 20h — des petits pains vapeur (steamed buns) végé ou à l’effiloché de porc seront proposés pour l’occasion. Les clients du restaurant pourront ensuite découvrir le cidre sur place en accord avec un plat.

Prix : 20 $ la bouteille de 700 ml. Info : @arvi.restaurant sur Facebook

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