Dernier rapport du GIEC: cultivons notre ville et notre optimisme!

POINT DE VUE / En ce Jour de la Terre, nous aimerions revenir sur la publication du dernier rapport d’évaluation du GIEC (Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat). Il est primordial de rappeler qu’il s’agit, ici, d’un rapport qui expose avant tout des solutions qu’il ne tient qu’à nos sociétés de mettre en pratique. Comme nous l’explique Hoesung Lee, le président du GIEC, «[n]ous nous trouvons à la croisée des chemins. En prenant les bonnes décisions aujourd’hui, nous pouvons garantir un avenir vivable. Nous disposons des outils et du savoir-faire nécessaires pour limiter le réchauffement [climatique]. Les mesures climatiques prises dans de nombreux pays me rendent optimiste». Ainsi, au sein des 2913 pages du document réside, au-delà des actions politiques et des solutions technologiques, un appel plus large aux transformations sociales.


Fidèles à notre mission de développement de l’agriculture urbaine depuis près de 13 années, nous nous sommes concentrés sur la section «agriculture urbaine» de ce rapport. On y met notamment de l’avant l’importance de ce qu’on appelle des infrastructures vertes et bleues dans la lutte aux changements climatiques. Parmi ces infrastructures, on compte les forêts urbaines, les toits verts, les murs végétalisés, les points d’eau, les voies vertes et l’agriculture urbaine. Ce qu’elles ont en commun? Elles permettent le verdissement de nos villes. En plus de la capacité des végétaux à absorber et à stocker le carbone, les bénéfices du verdissement sont tellement nombreux qu’il serait impossible de tous les expliquer dans cette lettre! Outre la diminution des gaz à effet de serre (GES), le rapport du GIEC met en évidence la diminution des îlots de chaleurs urbains, l’amélioration de la qualité de l’air ainsi que l’amélioration de la santé mentale et physique des citadin∙e∙s, ce qui entraîne une réduction des coûts des services publics et des services de santé. À elle seule, l’agriculture urbaine est aussi présentée clairement comme une manière de réduire l’insécurité alimentaire, de favoriser des régimes d’alimentation plus sains et d’offrir de nouvelles sources de revenus pour les villes en misant sur des circuits courts!

Ainsi, ce que nous retenons du rapport du GIEC, et qui rejoint totalement notre vision, est que l’espoir se cultive ensemble et de plusieurs manières. Nous la trouvons au détour d’un balcon encombré de légumes ou encore dans la passion de citoyen∙ne∙s qui osent mettre sur pieds des ruelles vertes, une forêt nourricière ou un jardin solidaire.

Nous faisons, collectivement et localement, tous partie de la solution et notamment en cultivant notre ville et notre optimisme!