Franche et sympathique entrevue avec la juge France Charbonneau pour les 10 ans de la commission qui portait son nom, et à qui je décerne l'étoile du match.
«J'ai toujours pensé que j'étais poker face», a-t-elle rigolé, en pensant à toutes ces expressions qu'elle affichait à l'écran durant les quatre années de la commission, suivie religieusement sur les chaînes d'information.
Elle s'était trompée royalement!
La semaine précédente, sur le même plateau, Jean Charest se demandait pourquoi on ne l'avait pas invité à témoigner à la commission. La juge affirme que les enquêteurs l'avaient effectivement rencontré.
«On en est arrivé à la décision que son témoignage était inutile pour les fins de notre mandat. […] C'était trop dangereux de nuire aux enquêtes en cours», dit-elle.
Mais elle ajoute: «S'il avait insisté, comme l'a fait M. Chevrette, on l'aurait entendu et ça, ça aurait changé toute la donne.»
Confrontée à la dissidence du commissaire Renaud Lachance dans le rapport final, elle en minimise l'importance, considérant qu'elle ne représente qu'«une ligne sur plus de 1300 pages du rapport».
«En fait, ça n'a aucune importance. Mais j'ajoute que mon opinion non plus n'a pas d'importance. Pourquoi? Parce que l'opinion de commissaires, ça n'a pas force de loi.»
A-t-elle revu le commissaire Lachance depuis? «J'ai beaucoup d'activités», a-t-elle simplement répondu, sourire en coin.
Au sujet des arrêts de procédures, qui minent l'opinion publique, ils risquent de se reproduire, prévoit-elle. «Nous manquons cruellement de personnel de la Cour», observe la juge Charbonneau, qui souligne que 14 juges à la Cour supérieure et quatre juges surnuméraires doivent se partager la tâche.
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«C'est ben beau raconter la vie, faut toujours bien prendre le temps de la vivre!» a envoyé Luc Dionne pour expliquer la fin de District 31, prévue pour jeudi sur ICI Télé au bout de 720 épisodes.
On a appris qu'avant même que Luc Dionne annonce que c'était sa dernière année, Vincent-Guillaume Otis, Catherine St-Laurent et Michel Charette l'avaient informé qu'ils ne reviendraient pas dans une septième saison.
Luc Dionne affirme sans se tromper que Daniel Chiasson est son alter ego. «Pas grave si on n'a pas de tes nouvelles, on regarde Chiasson et on sait comment tu te sens», lui disaient ses amis.
On a revu Paolo Noël, dont le décès a été annoncé au cours de la journée, dans une scène savoureuse d'Omertà, où il jouait le mafieux Tony Potenza. «Je n'ai jamais écrit ça!» s'est exclamé Luc Dionne, pour illustrer que Noël, tout comme son camarade de cabarets Claude Blanchard, en rajoutaient volontiers au texte sur le plateau.
À une lettre ouverte dans Le Devoir, qui l'accusait de porter un regard macho dans sa série, Luc Dionne a comparé le procédé à «la petite créance des sans micro», convaincu qu'il n'y avait rien de justifié dans ces commentaires.
Michel Bergeron, Normand Brathwaite et Jean-Charles Lajoie ont parlé avec admiration de leur ami Mike Bossy, décédé vendredi à 65 ans d'un cancer du poumon foudroyant.
Michel Bergeron s'est rappelé ce fameux soir où l'étoile des Islanders a compté son 50e but contre les Nordiques, en janvier 1981. Il s'indigne que cette légende ait été «ignoré» par la Ligue nationale et milite pour qu'on attribue le nom de Mike Bossy à un trophée, remis au joueur ayant le meilleur esprit sportif.
Normand Brathwaite a très peu d'hommes parmi ses amis proches, mais Mike Bossy, qu'il a connu à la radio, en était un. Il vante l'intelligence de l'homme. «Comment une personne peut exceller dans deux affaires aussi différentes?» demande celui qui l'a côtoyé à Piment fort.
C'est «parce qu'il faut savoir quitter la table» que Marie-Louise Arsenault a annoncé la fin de Plus on est de fous, plus on lit! après 11 saisons. «Plusieurs personnes de l'équipe avaient manifesté le désir de faire autre chose», souligne l'animatrice, convaincue que l'émission n'aurait plus été la même avec de nouvelles personnes.
Ce nouveau talk-show qu'elle animera le samedi sur ICI Première, Tout peut arriver, commencera par «une vraie revue de la semaine» où on parlera entre autres de ce que les gens ont dit, allant parfois replonger dans les archives.
Ne regrette-t-elle pas d'abandonner un créneau consacré à la littérature, alors que l'émission n'a jamais eu d'aussi bonnes cotes d'écoute? Il sera encore question de livres dans sa nouvelle émission, et rien n'a été annoncé sur ce qui remplacera Plus on est de fous, rappelle-t-elle.
À Sophie Durocher, qui écrit que son émission «était devenue tellement woke qu'il n'y avait plus de place pour la diversité d'opinions», elle questionne la surutilisation de woke, «un mot galvaudé, vidé de son sens, qui sert à insulter».
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Toujours beaucoup de regards admiratifs sur ce plateau, à raison, lors d'une visite de la Dre Joanne Liu, tout juste de retour de l'Ukraine, où elle a travaillé à la mise en service d'un train hôpital. «On a aménagé trois wagons du chemin de fer ukrainien pour pouvoir accueillir des patients», a expliqué la pédiatre urgentiste.
«L'Ukraine ne doit pas devenir un fait divers. C'est une tragédie planétaire. Aujourd'hui, on est tous responsable que cette tragédie-là finisse», insiste la Dre Liu, qui souhaite qu'on facilite la venue des réfugiés ukrainiens au Canada. «Il faut être une terre d'accueil.»
Avant de revenir au pays, elle tenait à pouvoir évacuer les 80 enfants d'un orphelinat, une cible facile pour les frappes russes. «Ces enfants-là ont joué pendant leur transfert», a-t-elle raconté, évoquant l'innocence des enfants, quelque peu préservée au centre de tant d'horreur.
Beaucoup de rires durant l'entrevue avec Marie-Chantal Perron pour son premier roman, Les douze mois de Marie. Au moment d'une rupture, on quitte le conjoint, mais on doit aussi faire le deuil des enfants de ce dernier, ce dont elle a fait l'expérience et ce qui lui a inspiré ce livre. «Le rôle de la belle-mère est comme un siège éjectable», écrit-elle.
Depuis la publication, elle reçoit beaucoup de courriels: «Autant d'hommes que de femmes m'écrivent pour me dire que ça leur est arrivé.»
Franche camaraderie entre Marie-Chantal Perron et Marie-Louise Arsenault, qui ont commencé ensemble à la télévision, avec le réalisateur Jean Guimond, dont le décès soudain cette semaine a été souligné par Guy A. Lepage et a touché tout le milieu de la télévision.
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