Joueur le plus efficace
S’il avait joué plus de matchs, probablement que Mavrik Bourque aurait gravé son nom sur le trophée. Premier trio d’Équipe Canada junior, il roule à deux points par match. Et surtout, les Cataractes montrent une extraordinaire fiche de 21-3-1 lorsqu’il est en uniforme. Voilà tout un tableau de chasse pour un candidat. Parce qu’il a disputé moins de la moitié des matchs cette saison, je doute toutefois fortement qu’il soit considéré.
Dans cette optique, alors il faut opter pour Joshua Roy, dont la grande éclosion a propulsé le Phoenix au sommet de l’association Ouest, causant une certaine surprise. Roy a franchi le cap des 100 points, et il se bat pour le titre de champion marqueur, avec William Dufour. Évidemment, celui-ci doit également être considéré. Le troisième finaliste à mes yeux serait le gardien Rémi Poirier, indissociable des succès des Olympiques.
Défenseur de l’année
Lukas Cormier est dans une classe à part. Peut-être un peu moins explosif que Miguel Tourigny, mais certainement plus efficace sur 200 pieds. Ce n’est pas un hasard s’il a fait sa niche au sein d’Équipe Canada junior, et s’il a battu quelques records d’équipe chez les Islanders. Tourigny doit lui aussi être considéré, tellement il terrorise les défensives adverses. Il a un peu ralenti la cadence à Bathurst, probablement parce que Jason Clarke lui demande d’être un peu moins audacieux. Sacrifier un peu d’offensive pour une meilleure défensive, ça devrait lui valoir une chance chez les pros. Mon podium est complété par Vincent Sévigny, des Sea Dogs, un véritable général. Plus la saison avance, plus il joue un rôle important au sein du club hôte du tournoi de la coupe Memorial.
Espoir le plus prometteur
C’est l’une des catégories, sinon la catégorie la plus corsée! Identifié depuis trois ans comme un surdoué à l’échelle canadienne, Tristan Luneau n’est peut-être pas aussi étincelant que certains dépisteurs l’espéraient. Résultat: sa cote a chuté un brin. En revanche, celles de Maveric Lamoureux et de Noah Warren, deux arrières format géant, ont grimpé. À ce trio d’arrières, il faut ajouter Nathan Gaucher, un joueur de centre teigneux des Remparts de Québec. Lequel de ces quatre joueurs paradera le premier au prochain repêchage de la LNH? J’ai l’impression que ce n’est pas encore joué, que les prochaines séries seront déterminantes. Puisqu’il faut se mouiller, j’opte pour Luneau. Sans être le plus flamboyant, c’est celui qui dispose du plus d’outils pour avoir du succès dans le pro. Taillé sur mesure pour la nouvelle LNH, avec sa fluidité et sa prise de décisions. Les Olympiques devraient gagner au moins une ronde, et peut-être même se faufiler au carré d’as. Il aura la chance de monter son jeu d’un cran, ce dont il est capable.
Entraîneur de l’année
Il y a de bons candidats au sein de la confrérie. Jason Clarke, par exemple, qui a succédé à Mario Durocher tôt en saison et qui a complètement fait virer le vent de côté à Bathurst. Personne ne souhaite affronter le Titan en séries! Ça en dit long sur le travail de ce pilote recrue. Il faut aussi souligner le travail de Serge Beausoleil à Rimouski. Il dirige une jeune équipe, qu’il a dépouillée de ses meilleurs défenseurs à Noël. Ça n’a jamais affecté le rythme de croisière de l’équipe, qui roule à ,602. Épatant! Pour sa part, Stéphane Julien voit son équipe coiffer la tête de la conférence Ouest, et se battre pour le sommet du classement général même si techniquement, le Phoenix arrive à maturité l’an prochain! Sur papier, le Phoenix a moins d’armes que les Islanders, les Remparts, les Sea Dogs, les Cataractes et le Titan. Pourtant, au classement, ça ne paraît pas du tout!
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/IUSGMROSMNAKDDWGZXUNDVZP3U.jpg)
Directeur-gérant de l’année
Jim Hulton s’est équipé pour gagner le dernier match de l’année. L’arrivée de Xavier Simoneau a été un coup de maître en début de saison. Puis, aux Fêtes, il s’est déniché un gardien numéro un (Francesco Lapenna), un gros arrière athlétique (Jérémie Biakabutuka) et un col bleu de luxe (Zachary Roy). Dans la LHJMQ, c’est dur d’évaluer parfaitement le travail des directeurs généraux avec tous ces échanges élastiques, mais Hulton semble avoir bouché tous les trous dans son alignement. C’est un peu le même constat chez Sylvain Couturier à Bathurst, où ce vieux renard assure que la reconstruction qui suivra sera moins pénible que les précédentes. Parmi les vendeurs, Yannick Jean (Saguenéens) et Serge Beausoleil (Océanic) ont été très habiles. Ils vont contrôler les deux prochaines séances de repêchage midget!
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/7BIOANL5O5G75EOM3ZWBE3RFWA.jpg)