Essai-éclair: Toyota Tundra 2022

La version du Toyota Tundra qu’il a été possible d’essayer était l’Édition 1794. Il arbore une couleur distincte, le Mesquite fumé, la seule couleur offerte dans cette variante.

Assurément que le Toyota Tundra n’est pas le véhicule le plus recherché en ce moment, avec la flambée des coûts du carburant. Mais il faut tout de même souligner qu’il s’adresse à une clientèle qui ne peut pas rouler avec un véhicule électrique. Du moins pour le moment.


Toutefois, une version hybride est désormais sur le marché. Il faut préciser que ce n’est pas celle-ci qu’on a pu essayer et qu’elle fera sûrement l’objet d’un autre essai routier.

Le tout nouveau Tundra 2022 de Toyota a été complètement redessiné et tente vraiment de séduire la clientèle qui a besoin de camions comme les Chevrolet Silverado (ou GMC Sierra), les Ford F-150 ou les Ram 1500. Le design plus carré que par les années passées témoigne de cette volonté du constructeur. Sa calandre lui confère un look plus agressif qui se rapproche de celui du F-150 ou des produits de General Motors.

Maintenant, le moteur V8 de 5,7 litres qui équipait auparavant le Tundra a fait place à un V6 biturbo de 3,5 litres i-Force. Ce moteur délivre une puissance de 389 chevaux (équivalent à 290 kilowatts) et un couple de 479 livres-pieds (649 N.m). Avec une telle motorisation, certaines variantes peuvent remorquer jusqu’à 5443 kilogrammes  (12 000 livres). 

Une hausse de puissance tout en étant plus économe de 25 % dans sa consommation de carburant, selon Toyota. Celle-ci est évaluée à  13,5 l/100 km en ville et à 10,6 l/100 km sur la route. Lors de notre essai en mars — les températures hivernales étaient toujours de mise —, notre consommation en ville s’élevait à 16,7 l/100 km.

Par contre, Toyota a bridé le même moteur dans les versions SR d’entrée de gamme du Tundra. Cette puissance a été rabaissée à 348 ch (256 kW) et le couple à 405 lb-pi (549 N.m). Ce qui abaisserait la consommation à 13,1 l/100 km en ville et à 10,1 l/100 km sur la route pour les modèles 4 X 2, ou à 13,6 l/100 km en ville et à 10,4 l/100 km sur la route pour les modèles 4 X 4.

Cependant, la version que nous avons pu essayer était l’Édition 1794, qui équivaut à la version Platinum (la plus équipée). Celle-ci propose un aménagement intérieur distinctif avec un badge exclusif, des garnitures en bois véritable, d’autres chromées, ainsi que d’un intérieur en cuir marron d’inspiration équestre. Cette version n’est offerte qu’avec une seule couleur de carrosserie, soit le Mesquite fumé (voir la photo).

Il demeure que le Tundra est un gros véhicule et le manœuvrer dans des quartiers centraux peut se révéler ardu. On comprend que l’acheteur potentiel risque plus de résider en banlieue ou même en campagne.

Ceux qui appréciaient le Tundra pour la simplicité du tableau de bord, sans les écrans sophistiqués, seront peut-être déçus. Cependant, Toyota a démontré sa capacité de mettre au goût du jour ses interfaces graphiques. Le constructeur a intégré la technologie qu’il avait introduite l’an dernier dans son VUS Lexus NX, avec la possibilité de démarrer la navigation avec des commandes vocales, en disant: «Hey, Toyota!»

DONNÉES TECHNIQUES

Prix: de 44 990 $ à 74 190 $

Prix du modèle essayé: 74 190 $ (Édition 1794)

Moteur: V6 3,5 litres biturbo i-Force

Puissance: 389 ch (290 kW) à 5200 tr/min

Couple: 479 lb-pi (649 N.m) à 2400 tr/min

Transmission: automatique à 10 rapports

Consommation réalisée: 16,5 l/100 km (conduite urbaine)