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Si l’île appartenant au Honduras est connue pour ses plages, c’est aussi — et surtout — sa vie marine et ses nombreux sites de plongée qui attirent les touristes étrangers.

Les centres de plongée y sont légion et permettent d’explorer une multitude de récifs à la rencontre de poissons tropicaux multicolores, sans compter plusieurs épaves pour le plaisir des aventuriers.

Après plus de deux ans sans prendre l’avion, l’autrice de ces lignes a renoué avec la plongée sous-marine en eaux tropicales avec comme «camp de base» le centre de villégiature Fantasy Island. Situé sur un petit îlot à la végétation luxuriante, ce complexe hôtelier inclut un centre de plongée avec marina tout près du pavillon principal.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"Le complexe hôtelier Fantasy Island Beach Resort, Dive & Marina","contentType":"image","credits":"Facebook @fantasyisland.roatan","position":1,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fd170dbca-597f-4a1e-809e-38df3ccc9a67.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":2,"text":"

C’est d’ailleurs le point fort de ce tout inclus : le site, exceptionnel, permet aux vacanciers de profiter d’une belle plage en forme de fer à cheval. Cette petite baie est protégée des vagues par un récif, offrant de la baignade en eau calme. Suffit de se promener avec masque et tuba pour apercevoir divers poissons — en se tenant à distance du barracuda — et même une raie léopard! Les amateurs de snorkeling qui ne craignent pas les vagues iront plutôt plonger du côté du gazebo pour un meilleur aperçu de la diversité sous-marine.

L’hôtel sans prétention est bien entretenu, quoiqu’un peu défraîchi, et le buffet manque de diversité — le critère de bien manger ne doit pas être une priorité ici. Allons-y donc pour la plongée…

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"La plage principale du complexe permet de s’adonner à la plongée libre (snorkeling) en toute tranquillité.","contentType":"image","credits":"Le Soleil, Raphaëlle Plante","position":3,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F2cfdbdba-e5c6-46bc-bc44-a9ea6506d900.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":4,"text":"

Rendez-vous au centre de plongée à 8h30 le matin, pour préparer notre équipement avant le départ en mer. Notre groupe d’une vingtaine de plongeurs québécois est réparti sur deux bateaux, où nous accompagnent des divemasters locaux («maîtres de plongée» certifiés PADI) qui connaissent bien les différents sites que nous explorons durant cinq jours.

Notre pèlerinage sous-marin se déroule à proximité de la marina — rarement fait-on plus de 20 minutes de bateau pour se mettre à l’eau. Entre les deux plongées matinales, cela permet de rentrer au port prendre une pause, en particulier lorsque la mer est agitée. D’ailleurs, les plongeurs expérimentés ont généralement des Gravol à portée de main pour prévenir la nausée à bord.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"Le centre de plongée, à droite, se trouve à même le complexe hôtelier, dont quelques chambres sont situées juste à gauche sur la photo.","contentType":"image","credits":"Le Soleil, Raphaëlle Plante","position":5,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fd6450a85-d0ac-44c8-ae3a-4adacdb073d3.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":6,"text":"

Parmi les sites explorés, on a eu un coup de cœur pour Mary’s Place et ses passages étroits dans le récif, qui avaient presque des allures de tunnels. Le mur que nous parcourons, serti de coraux, d’éponges et d’éventails de mer, descend jusqu’à quelque 130 pieds de profondeur. Sur le dessus du mur, à une quarantaine de pieds sous l’eau, les poissons multicolores égaient notre parcours et captent l’attention : ici un poisson-perroquet, là un poisson-papillon avec de faux yeux, là encore un poisson-trompette qui se fond dans le décor…

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"Un hippocampe (de côté)","contentType":"image","credits":"Rachel Bédard","position":7,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fcb8ed62b-03a6-4389-b57b-a24eea0116e2.JPG&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":8,"text":"

Les divers endroits parcourus nous ont aussi permis de rencontrer un petit requin-nourrice, des raies, des murènes vertes dans des recoins sombres, des langoustes et crabes, un hippocampe… Certains ont même croisé une pieuvre lors d’une plongée effectuée à la noirceur! On gardait espoir de faire la rencontre d’autres requins ou de tortues de mer, mais on n’a malheureusement pas eu cette chance.

Si certains sites présentaient des coraux aux couleurs vibrantes, d’autres nous ont permis de constater le blanchiment de ces organismes, signe de leur dépérissement. Une manifestation bien réelle de la fragilité des écosystèmes marins.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"count":25,"photos":[{"caption":"Une murène verte","contentType":"image","credits":"Rachel Bédard","position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fed06b26e-1099-44a5-8178-4bc6c0a10856.JPG&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"caption":"Un barracuda aperçu en plongée libre (snorkeling), à la surface de l’eau","contentType":"image","credits":"Rachel Bédard","position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F10c65956-1765-4bc1-a8b6-71d1d0551dd3.JPG&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"caption":"Raie léopard, aussi nommée aigle de mer-léopard","contentType":"image","credits":"Rachel 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corail cerveau","contentType":"image","credits":"Le Soleil, Raphaëlle Plante","position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F246a9980-c10f-4441-ac51-8607dd114276.JPG&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"caption":"Corail cerveau atteint d’une maladie (partie claire)","contentType":"image","credits":"Le Soleil, Raphaëlle Plante","position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F25db6592-4fbf-49a5-bcae-db2d068989d5.JPG&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"caption":"Certains sites permettent aux plongeurs d’explorer des passages étroits dans le récif.","contentType":"image","credits":"Le Soleil, Raphaëlle 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Cargo et avion

Plusieurs épaves gisent autour de l’île de Roatán, faisant le bonheur des plongeurs en quête d’aventure! Tout près de la rive de Fantasy Island, on retrouve l’épave du Prince Albert, un cargo d’une cinquantaine de mètres coulé en 1985. Il est devenu le domicile d’une importante vie marine, que ce soit les coraux et algues qui poussent sur sa coque ou les poissons qui se réfugient dans ses cavités. Il est agréable d’y entrer, les nombreuses ouvertures laissant filtrer la lumière naturelle.

À quelques coups de palme de là, on aperçoit le fuselage d’un avion DC-3 qui gît à quelque 45 pieds de profondeur. L’appareil s’est écrasé en 1990 lors de son atterrissage sur l’île, dépassant la piste pour se retrouver en mer. Les 32 passagers ont heureusement tous survécu.

Nous avons aussi visité Mr. Bud, un bateau d’une vingtaine de mètres coulé en 1995, où une radio portative recouverte d’algues fait partie des vestiges. Au bas de la proue, un magnifique poisson-ange reine, bleu et jaune, se laisse admirer. L’émerveillement est au rendez-vous.

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À savoir

On y parle espagnol et aussi anglais.
La devise locale est le lempira, mais le dollar américain est largement accepté sur l’île. 1 $US = près de 25 lempiras honduriens (HNL).
Pour s’y rendre : nous avons pris un vol de Sunwing au départ de Montréal (avec arrêt à Toronto).
Passeport vaccinal exigé.

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Eaux tropicales et québécoises

En temps normal, Plongée Nautilus organise jusqu’à trois voyages de plongée dans le sud durant la saison hivernale. En 2022, le séjour au Roatán auquel nous avons pris part marquait le retour des voyages à l’étranger pour l’entreprise de plongée de la capitale.

Parmi la vingtaine de plongeurs qui ont pris la direction des Caraïbes, des gens aux profils bien différents, âgés de 16 à 60 ans, de niveau débutant à avancé, mais partageant tous la même passion. Deux d’entre eux complétaient même leur certification Open Water (PADI niveau 1) au Roatán, sous la supervision de l’instructeur Frédéric D’Amours, un des associés chez Plongée Nautilus qui accompagnait le groupe.

M. D'Amours indique que les prochains voyages vers des destinations tropicales seront dévoilés à partir de septembre. «D’habitude, ça se remplit très vite!» confie-t-il. Tout comme les nombreuses activités que Plongée Nautilus organise au Québec et en Ontario, de mai à octobre : Percé, Les Escoumins, Flintkote (Thetford Mines), épaves à Kingston ou encore celle de l’Empress of Ireland, près de Rimouski… On retrouve tous les détails sur le site plongeenautilus.com.

Soulignons que l’entreprise offre aussi de nombreux cours de plongée, de même que la location et l’entretien d’équipement, sans oublier une boutique pour répondre à tous les besoins des plongeurs. Au 1545, boul. Père-Lelièvre.

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Note : un merci tout spécial à Rachel Bédard, qui était du voyage au Roatán, pour avoir accepté de partager certains de ses magnifiques clichés sous-marins.

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