Mme Hélie a une formation en agriculture et en exploitation laitière. Elle demeurait jusqu’à tout récemment à l’île d’Anticosti, où elle a mis sur pied une ferme en autosuffisance alimentaire.
«Je suis et j’ai toujours été à 100 % pour l’exploitation de nos ressources naturelles à bon escient au Québec. Nous avons besoin de ces ressources pour une transition rapide vers l’énergie durable. On doit cesser de jouer les pauvres au Québec avec notre dépendance aux autres pays», a dit la candidate lors de sa première conférence de presse.
Le «pragmatisme et la vision économique» du parti d’Éric Duhaime l’ont interpellée et motivée à rejoindre les rangs.
Éric Duhaime a bon espoir d'arracher la victoire à Catherine Dorion.
«Je constate que beaucoup de Québécois qui ont voté historiquement pour Québec solidaire se joignent au parti conservateur du Québec», mentionne-t-il.
D'ailleurs, Luce Daneau sera la candidate conservatrice dans la circonscription de Johnson, alors qu'elle compte déjà deux campagnes électorales avec les couleurs de Québec solidaire.
«Les valeurs de la gauche en environnement ne sont pas en opposition avec notre vision économique, elles sont complémentaires», ajoute la candidate Marie-Josée Hélie.
Organisatrice arrêtée
Une femme de 54 ans impliquée dans le Parti conservateur a été arrêtée par la Sûreté du Québec le 23 mars dernier près de Matane, dans le Bas-Saint-Laurent. On lui reproche d’avoir embourbé le système de prise de rendez-vous pour la vaccination contre la COVID-19.
Sylvie Paradis utilisait entre autres de fausses informations pour prendre le plus de rendez-vous possible, afin de nuire au bon déroulement de la vaccination.
Éric Duhaime a condamné ces gestes, mercredi, pendant sa conférence de presse.
«Je ne suis pas en accord avec ça. On est maintenant un parti qui compte près de 57 000 membres, on ne peut pas monitorer tout le monde. Il y a des milliers de personnes qui s’impliquent dans le parti conservateur», souligne le chef de parti.
M. Duhaime attribue cette attention particulière à sa montée en popularité.
«Notre montée dérange tellement qu’on se met à passer sous la loupe de simples militants dans des comtés éloignés. Je pense que c’est un bon signe pour le Parti conservateur, on est craints et nos adversaires s’en donnent à cœur joie», note-t-il.