
Le sous-sol de l’hôtel Mir de Rivne sert d’abri anti-bombes.
L’hôtel de la paix
CHRONIQUE / Il est près de 20h à l’hôtel Mir de Rivne. Par la fenêtre fermée, j’entends la rumeur d’une sirène d’alarme anti-bombardements. Je n’en fais pas trop de cas. J’ai cette chronique à écrire. À Lviv, où j’ai passé cinq nuits, la plupart des gens ignorent ces alertes. Aucun missile russe n’a encore touché la ville depuis le début de l’invasion. Ici à Rivne, le bombardement de l’aéroport au second jour demeure l’exception à un ciel autrement libre de violence.