
Pour Marina Kouzmitchova et Tetiana Kidruk, qui travaillent d’arrache-pied depuis dix jours pour organiser la réponse humanitaire dans leur ville face à la guerre, l’affront des Khersoniens et des Khersoniennes aux forces d’occupation est tout sauf anodin.
Le moral est bon
CHRONIQUE / Sur l’une des vidéos qui circule, un homme grimpe sur le toit d’un véhicule blindé russe en brandissant un drapeau ukrainien. La foule l’acclame et scande en ukrainien «Kherson, c’est l’Ukraine!» Sur une autre, aussi tournée samedi matin, on voit les soldats russes, qui occupent depuis deux jours cette ville du sud de l’Ukraine, en train de tirer en l’air pour faire reculer les protestataires. Sans succès. Ce sont eux qui doivent reculer. «Rentrez chez vous!» leur crient des habitants et des habitantes en colère.