L’adolescent vit en centre de réadaptation depuis l’automne 2019. Un litige divise les parents, notamment concernant les soins de santé et la médication de l’enfant.
En marge de ce débat au long cours, la mère de l’adolescent a déposé le 6 janvier 2022 une demande afin qu’elle-même ou les intervenants du centre puissent prendre un rendez-vous afin que les vaccins contre la COVID soient administrés à son fils. Le père s’y oppose.
Des cas de COVID-19 sont survenus dans l’unité où vit le garçon. La preuve a été faite que si l’adolescent devait contracter la COVID, il devait être isolé durant 10 jours. En raison de sa déficience intellectuelle, cet isolement risquerait de provoquer une «désorganisation» du jeune, ont indiqué les intervenants, notamment un pédopsychiatre.
La mère a aussi indiqué à la cour que «les mesures particulières prises pour la visite du père qui ne peut pas ou ne veut pas porter de masque n’offrent pas un niveau de sécurité suffisant».