« Ils pensent qu’avec ces dix jours de mauvais traitements, ils ont humilié Djokovic », a lancé le président serbe Aleksandar Vucic à la presse locale. « Ils se sont humiliés eux-mêmes. Djokovic peut revenir dans son pays la tête haute et regarder tout le monde droit dans les yeux ».
La Cour fédérale d’Australie a débouté le Serbe de 34 ans du recours qu’il avait intenté contre son expulsion, enterrant ses espoirs de conquérir, lors de l’Open d’Australie qui débute lundi, un 21e titre en Grand Chelem, ce qui aurait constitué un record.
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« Tournoi ridicule »
« C’est une histoire attendue, la politique s’en est mêlée », a dit Risto Mihic, 59 ans. « Elle a permis à Novak Djokovic de devenir un symbole, le symbole d’une certaine liberté. S’il était prêtre, ce serait un saint ».
Pour Milovan Jankovic, un amateur de tennis, l’Australie et l’Open ont remporté une victoire à la Pyrrhus.
« Le tournoi va être ridicule sans le champion en titre, neuf fois vainqueur. Si j’étais Djokovic, je ne mettrais plus jamais les pieds en Australie », a ajouté le vendeur de 57 ans.
En attendant, le Serbe Miomir Kecmanovic, qui devait affronter son compatriote au 1er tour de l’Open d’Australie lundi, a promis de tout faire pour le « venger ».
« Notre petite équipe serbe ici à Melbourne est ulcérée et déçue et je pense que nous devons désormais faire un effort supplémentaire pour, d’une certaine manière, venger notre meilleur représentant qui a été empêché d’être ici », a lancé Kecmanovic (N.78) sur Instagram.