{"accessibility":"METERED","authors":[{"coverUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fb2038f29-b15e-4a49-ba0d-a1c36b4deea1.png&width=1024&stripmeta=true","description":{},"email":"simon.roberge@latribune.qc.ca","imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fde262388-34a8-4b53-89c6-bbfa7125a54b.png&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","name":"Simon Roberge - Le Gamer","source":"La Tribune"}],"channel":"Le gamer","chapters":[{"position":0,"text":"

Les graphiques, la musique, la jouabilité, les personnages, l’histoire, bref tous les aspects du jeu étaient exceptionnels à l’époque et le sont encore aujourd’hui. Le jeu a été développé par une équipe de rêve dont faisaient partie Yūji Horii (Dragon Quest), Hironobu Sakaguchi (Final Fantasy) et Akira Toriyama (Dragon Ball) et a été un fort succès commercial.

Mais malgré tout cela, on n’a jamais eu droit à une suite directe ou à l’établissement d’une franchise. Chrono Cross est bien sortie sur PlayStation en 2000, mais il s’éloigne beaucoup de son prédécesseur. Les joueurs ont dû se contenter de quelques successeurs spirituels comme Cosmic Star Heroine, Black Sigil : Blade of the Exiled ou I Am Setsuna, mais aucun de ces titres n’a réussi à recapturé l’âme de Chrono Trigger.

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J’ai replongé dans quelques classiques pour cette chronique et laissez-moi vous dire que les premières notes de Memories of Green de Chrono Trigger ou de la Serenade of Water dans Ocarina of Time touchent une corde sensible. J’avais eu la chance il y a plusieurs années de voir la tournée The Legend of Zelda — Symphony of the Goddesses lors d’un arrêt à Montréal et j’avais été franchement épaté.

Récemment des jeux comme The Last of Us, Red Dead Redemption, Hades, The Witcher et Ori and the Blind Forest ont impressionnés. La musique dans Hollow Knight lors du combat contre les Mantis Lords est tout simplement sublime.

Ces pièces font maintenant partie de l’histoire, mais des milliers et des milliers de jeux vidéo voient le jour chaque année. Et ils ont tous besoin d’une trame sonore. Ça peut aller à de simples bruitages pour un jeu très simple à l’orchestre complet qui rivalise carrément la trame sonore du Seigneur des anneaux pour un jeu AAA. Le potentiel et le terrain de jeu sont immenses pour les futurs professionnels de la musique, d’autant plus que le Québec compte des centaines de studios de jeux vidéo.

André Cayer, directeur de l’École de musique de l’Université de Sherbrooke, et son équipe sont de ceux qui ont décidé de foncer. Le baccalauréat en musique s’est donc spécialisé il y a quelques années en musique à l’image et plus précisément en jeux vidéo.

Ça semble plaire puisque les inscriptions sont en hausse et des étudiants d’un peu partout au Québec, mais aussi de l’international, choisissent Sherbrooke pour parfaire leur formation.

"},"type":"paragraph"},{"position":2,"text":{"fr":"

André Cayer a des étoiles dans les yeux quand il parle de son programme et de ce qu’il espère accomplir.

« On pourrait être avec un compositeur de Los Angeles qui travaille sur un gros film ou un jeu vidéo et enregistrer ici en direct pendant qu’il est dans son studio. »

On commence aussi déjà à voir des diplômés sherbrookois dans le générique de fin de plusieurs jeux. Jean-François Racine a reçu le prix de la meilleure bande sonore aux Canadian Game Awards 2020 pour son travail dans le jeu Outward : The Three Brothers. Marc Antoine Gagnon est compositeur chez Gameloft à Montréal. Ce studio a plusieurs dizaines de jeux mobiles à son actif. Philomène Larocque a quant à elle collaboré avec le studio Erupting Avocado en plus de recevoir une mention d’honneur au Pixel Chalenge en 2017 pour le jeu Laser Cut.

Bref, l’Estrie et le Québec, tranquillement pas vite, tentent de faire leur place dans un monde qui a longtemps été complètement dominé par de grands compositeurs japonais.

Et le programme se développe. André Cayer et son équipe ont bâti des relations avec les programmes de conception de jeux vidéo un peu partout au Québec et avec les studios, gros comme petits.

« On arrive à un point où dans un an ou deux on va vraiment mettre le pied dans l’international pour enregistrer et faire les trames ici. On est à l’étape de finir d’implanter le programme. »

Est-ce qu’il serait donc possible par exemple que la musique d’Assassin’s Creed, l’une des séries plus populaires de la planète, soit enregistrée à Sherbrooke d’ici cinq ans?

« Sans aucun doute! »

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"L’Orchestre symphonique de Sherbrooke était de passage le lendemain de ma visite pour enregistrer les compositions de 15 étudiants destinées à servir de thème d’ouverture des jeux vidéo."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Photo fournie"},"position":3,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F002a523c-6172-4398-8283-e7598b4e99f5.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"}],"creationDate":"2021-03-16T21:15:48.884Z","externalIds":{},"firstPublicationDate":"2021-03-17T07:00:00.000Z","free":false,"id":"3ae21e983d41f60fd7008f220c341535","lead":"CHRONIQUE / Connaissez vous Nobuo Uematsu, Kenji Yamamoto ou Koji Kondo? Peut-être Akira Yamaoka, Martin O’Donnell ou Michael Salvatori? Probablement pas. Ils ont pourtant composé quelques-unes des plus grandes pièces de l’histoire des jeux vidéo. Les bandes sonores de Chrono Trigger, Final Fantasy VI et VII, Halo, Mass Effect et compagnie n’ont absolument rien à envier à personne.","locales":["fr"],"metadata":{},"modificationDate":"2021-03-17T15:46:19.253Z","publications":[{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lesoleil","sectionKey":"chroniques/le-gamer"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"latribune","sectionKey":"arts"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"latribune","sectionKey":"actualites"},{"canonical":false,"organizationKey":"lequotidien","sectionKey":"opinions"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"latribune","sectionKey":"chroniques/le-gamer"},{"canonical":false,"organizationKey":"latribune","sectionKey":"ma-region"},{"canonical":false,"organizationKey":"lenouvelliste","sectionKey":"opinions"},{"canonical":false,"organizationKey":"ledroit","sectionKey":"affaires"}],"slug":"2021/03/17/musique-de-jeux--sherbrooke-bientot-parmi-les-grands-3ae21e983d41f60fd7008f220c341535","tags":[],"templateName":"article_columnist","title":"Musique de jeux : Sherbrooke bientôt parmi les grands","type":"article","url":"global/contents/3ae21e983d41f60fd7008f220c341535.json","visual":{"caption":{"fr":"André Cayer et son équipe ont bâti des relations avec les programmes de conception de jeux vidéo un peu partout au Québec."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Photo La Tribune, Maxime Picard"},"position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fe4524ba2-86a4-4876-8d1f-223fe063f973.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},"color":null,"mainVisual":{"caption":"André Cayer et son équipe ont bâti des relations avec les programmes de conception de jeux vidéo un peu partout au Québec.","contentType":"image","credits":"Photo La Tribune, Maxime Picard","position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fe4524ba2-86a4-4876-8d1f-223fe063f973.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},"thumbnailVisual":{"url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fe4524ba2-86a4-4876-8d1f-223fe063f973.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"}},{"accessibility":"METERED","authors":[{"coverUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fb2038f29-b15e-4a49-ba0d-a1c36b4deea1.png&width=1024&stripmeta=true","description":{},"email":"simon.roberge@latribune.qc.ca","imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fde262388-34a8-4b53-89c6-bbfa7125a54b.png&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","name":"Simon Roberge - Le Gamer","source":"La Tribune"}],"channel":"Exclusif à nos abonnés","chapters":[{"position":0,"text":{"fr":"

Les chiffres qu’on réussit à trouver sur leur rentabilité sont tout simplement effarants. Pour Fortnite, on parle de plus de 5 milliards $ en surplus en 2020 alors que Pokémon Go a généré 1,3 milliard $. Selon SuperData, League of Legend aurait créé des profits de 1,75 milliard $ en 2020 tandis qu’Heartstone avait fait plus de 400 millions $ en 2018, plus de quatre ans après sa parution.

"},"type":"paragraph"},{"position":2,"text":{"fr":"

Et je le rappelle, ces jeux sont gratuits. Tous les revenus viennent donc du modèle freemium qu’ils ont adopté. Ce modèle comprend des microtransactions à l’intérieur du jeu qui permettent aux joueurs de dépenser de l’argent bien réel pour obtenir des objets, costumes, armes, personnages, etc. Ce modèle contraste avec le modèle premium plus traditionnel où les joueurs achètent un jeu et ont ensuite accès à tout le contenu.

Devant la rentabilité monstre de ce modèle d’affaires, de nombreux studios se joignent à la danse et les jeux gratuits poussent à gauche et à droite. Les plus grosses franchises n’y échappent pas non plus alors que la portion multijoueur d’Halo Infinite, qui paraîtra le 8 décembre, utilisera ce modèle.

Plus près de chez nous, Square Enix Montréal a justement passé les dernières années à se convertir. Le studio québécois a développé quatre jeux payants (Hitman Sniper, Lara Croft GO, Hitman GO et Deus Ex GO) dans la dernière décennie qui ont été téléchargés à plus de 130 millions de reprises dans 175 pays. Mais malgré cela, le modèle freemium s’imposait.

« C’est triste parce qu’il y a tellement de bons produits free to play que les consommateurs ont arrêté de chercher de bons produits premium, déplore Patrick Naud, directeur de Square Enix. C’est beaucoup plus facile d’essayer plein de jeux gratuits, d’en trouver un et de t’investir dans ce jeu que de débourser au départ en acheter un. Pour nous, c’est difficile de faire un bon jeu et d’être en mesure de le rentabiliser avec un modèle payant. Il n’y a pas beaucoup de façons de faire de gros revenus avec ce modèle. »

Le studio travaille en ce moment sur deux jeux freemium : Hitman Sniper: The Shadows et Space Invaders. Ces deux titres sur mobile développés pendant plusieurs années par une équipe de plus de 150 personnes seront donc gratuits.

« C’est sûr qu’il faut faire de l’argent, mais ce qu’on vend permet de progresser plus rapidement dans le jeu en substituant le temps avec de l’argent, précise M. Naud. Si tu veux passer 20 h sur le jeu, il n’y a pas de problèmes et tu as accès à tout le contenu. Mais on vend des accélérateurs et des bonus qui permettent de gagner de l’expérience plus rapidement. »

Assez rapidement dans l’entrevue on en vient à parler du fameux pay to win ou pay to play, ces jeux qui deviennent tellement difficiles que les joueurs n’ont d’autres choix que de sortir leur carte de crédit pour pouvoir progresser. Ils étaient assez répandus il y a quelques années ce qui a contribué à créer une méfiance généralisée des joueurs envers le freemium. Call of Duty: Warzone a aussi fait les manchettes pour les mauvaises raisons alors que des objets que l’on peut acheter donnent un avantage à un joueur vis-à-vis celui qui décide de profiter de la version gratuite.

« Il faut demeurer éthique dans notre façon de faire les choses, lance le directeur. Square Enix est une compagnie adulée on s’entend. C’est important pour nous de se donner une ligne directrice pour respecter les joueurs dans notre modèle de monétisation. Le but c’est de garder les joueurs dans le jeu. Ils vont monétiser sur le long terme et s’ils ne dépensent pas probablement qu’ils invitent d’autres gens à jouer avec eux. Les paywall ne sont plus acceptés par les joueurs et je suis très content de ça. »

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Square Enix Montréal travaille en ce moment sur deux jeux freemium dont Hitman Sniper: The Shadows."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Photo fournie, Square Enix"},"position":3,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F31e54e6a-693e-4d5e-8332-88f1e62da197.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":4,"text":{"fr":"

Là pour rester

Qu’on aime ou qu’on n’aime pas, le free to play est clairement là pour rester. Sur console, le modèle traditionnel est encore très dominant, mais sur mobile, la gratuité est même devenue la norme. Les chiffres sont sans équivoque.

« On met beaucoup d’effort à créer de supers jeux et c’est décevant de ne pas pouvoir accéder au bassin possible de joueur parce qu’il n’y en a juste une infime partie prête à essayer l’expérience premium, résume Patrick Naud. Quand on fait des baisses de prix ou qu’on l’offre gratuitement pour un temps limité, les chiffres sont ridicules! »

Les premières années de ce modèle ont quand même été marquées par des jeux de qualité très inégale et beaucoup trop de paywall. Heureusement, ils semblent moins présents de nos jours et la qualité est maintenant au rendez-vous. Je vois aussi d’un très bon œil les grands studios et les grandes franchises adopter ce modèle, car ils ont tout avantage à créer de bons jeux et de belles expériences.

Mais tout n’est pas rose, le modèle a clairement des défauts notamment en ce qui concerne le contrôle des dépenses des enfants ou les impacts financiers d’une dépendance alors qu’il est possible de mettre des milliers de $ dans un seul jeu sur son téléphone. Certains titres donnent aussi des avantages aux joueurs payants ce qui crée une expérience très frustrante pour les autres. Mais à une époque où les jeux, même sur mobile, prennent des équipes de plusieurs centaines de personnes et coûtent des millions de $ à développer, les studios n’ont d’autre choix que de suivre le marché.

"},"type":"paragraph"},{"position":5,"text":{"fr":"

+

Square Enix Montréal en bref :

Le studio a fêté ses 10 ans le 11 novembre. Il a vu le jour avec l’objectif de créer un jeu de la franchise Hitman pour la nouvelle génération de console (on parle ici de la PS4), mais n’a pas eu le temps de le développer que les circonstances ont amené le studio québécois à se tourner vers le marché mobile.
Le studio partage les ressources humaines, les finances et les IT avec Eidos Montréal qui développe notamment Guardians of the Galaxy et la série Tomb Raider sur console.
Square Enix met en place les magic monday où le bureau est carrément fermé un lundi sur deux.

"},"type":"paragraph"}],"creationDate":"2021-11-12T16:39:08.788Z","externalIds":{},"firstPublicationDate":"2021-11-16T08:00:00.000Z","free":false,"id":"a10bfbc47622cc30c4c750482670fb1f","lead":"CHRONIQUE / Qu’ont en commun Pokémon Go, Heartstone, League of Legend, Destiny 2, Call of Duty: Warzone et Fortnite? En plus d’être parmi les plus grandes vaches à lait de l’industrie, ce sont tous des jeux complètement gratuits. ","locales":["fr"],"metadata":{},"modificationDate":"2021-11-21T09:00:05.701Z","publications":[{"canonical":false,"organizationKey":"latribune","sectionKey":"ma-region"},{"canonical":false,"organizationKey":"lenouvelliste","sectionKey":"zone"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lavoixdelest","sectionKey":"chroniques"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"latribune","sectionKey":"vos-chroniques-locales"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"latribune","sectionKey":"chroniques/le-gamer"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lenouvelliste","sectionKey":"section-jeunesse"},{"canonical":false,"organizationKey":"lavoixdelest","sectionKey":"business"},{"canonical":false,"organizationKey":"lequotidien","sectionKey":"opinions"},{"canonical":false,"organizationKey":"ledroit","sectionKey":"opinions"},{"canonical":true,"organizationKey":"lesoleil","sectionKey":"affaires"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lesoleil","sectionKey":"chroniques/le-gamer"}],"slug":"2021/11/16/le-freemium-nouvelle-norme-du-jeu-video-a10bfbc47622cc30c4c750482670fb1f","tags":[],"templateName":"article_columnist","title":"Le freemium, nouvelle norme du jeu vidéo?","type":"article","url":"global/contents/a10bfbc47622cc30c4c750482670fb1f.json","visual":{"caption":{"fr":"Les plus grosses franchises n’échappent pas non plus à la gratuité alors que la portion multijoueur d’Halo Infinite, qui paraîtra le 8 décembre, utilisera ce modèle."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Photo fournie, STEAM "},"position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fd9db7eba-51cf-45a7-b5ba-0dc78b2ae2a9.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},"color":null,"mainVisual":{"caption":"Les plus grosses franchises n’échappent pas non plus à la gratuité alors que la portion multijoueur d’Halo Infinite, qui paraîtra le 8 décembre, utilisera ce modèle.","contentType":"image","credits":"Photo fournie, STEAM ","position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fd9db7eba-51cf-45a7-b5ba-0dc78b2ae2a9.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},"thumbnailVisual":{"url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fd9db7eba-51cf-45a7-b5ba-0dc78b2ae2a9.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"}},{"accessibility":"METERED","authors":[{"coverUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fb2038f29-b15e-4a49-ba0d-a1c36b4deea1.png&width=1024&stripmeta=true","description":{},"email":"simon.roberge@latribune.qc.ca","imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fde262388-34a8-4b53-89c6-bbfa7125a54b.png&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","name":"Simon Roberge - Le Gamer","source":"La Tribune"}],"channel":"Le gamer","chapters":[{"position":0,"text":{"fr":"

Pas que ce n’est pas un bon jeu, mais je crois qu’on a été plusieurs à froncer les sourcils à la suite de cette sélection. C’est un jeu récent, donc on a pas encore le recul nécessaire, je crois, pour déterminer qu’il s’agit du meilleur jeu de tous les temps. Personnellement, je crois qu’on doit attendre de voir comment vieillissent les graphismes, les mécaniques et les thèmes du jeu avant de le couronner. Il y a pour moi un monde de différence entre le jeu de l’année et le meilleur jeu de tous les temps. On aurait été une bonne gang à voter pour Goldeneye en 1997 alors que près de 25 ans plus tard, je pense qu’on peut dire qu’il ne fait même pas partie de la discussion.

"},"type":"paragraph"},{"position":2,"text":{"fr":"

Mais quand on y pense, cet exercice, bien que vraiment le fun à faire, est un peu futile. Les jeux vidéo sont tellement diversifiés de nos jours que ce titre devrait minimalement être attribué selon le genre du jeu. Sinon comment peut-on réellement comparer Just Dance à Bloodborne, Overwatch à Myst ou Forza à Dragon Quest? C’est tout bonnement impossible.

Ensuite, les qualités techniques d’un jeu sont bien souvent subjectives. J’ai vu des jeux AAA autant que des jeux indépendants avoir des graphismes à couper le souffle. Je ne tripe pas sur le pixel art alors que d’autres ne jurent que par cela. 2D ou 3D? Multijoueur ou solo? Console portable ou de salon? Tout cela pour dire qu’il existe trop de styles et de préférences pour déterminer qu’un jeu est meilleur que ses millions de comparses.

Il y a aussi des facteurs impossibles à quantifier comme la nostalgie ou la période de sa vie à laquelle on découvre un jeu. Il se peut fort bien qu’un jeu considéré comme très moyen par les critiques ait eu un impact sur notre vie en nos accompagnant durant une période difficile ou en nous faisant rencontrer de très bons amis.

Bref, il existe autant de listes qu’il y a de joueurs.

"},"type":"paragraph"},{"position":3,"text":{"fr":"

Dans cet esprit, voici tout de même mon top 6 personnel, fort de plus de 25 ans de gaming. Vous en faites ce que vous voulez.

"},"type":"paragraph"},{"position":4,"text":{"fr":"

6. Kingdom Rush (Mobile et PC)

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"La direction artistique de Kingdom Rush est vraiment excellente."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Fournie"},"position":5,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fbcf61704-e980-456e-af50-09626f3ef331.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":6,"text":{"fr":"

J’avoue, je suis un grand admirateur de Tower Defence et il n’y a pas mieux dans le genre que Kingdom Rush. J’ai mis l’original sur cette liste, mais j’aurais aussi pu mettre Frontiers, Origins ou Vengeance, ils sont tous excellents. J’ai passé des centaines d’heures à obtenir tous les achievements dans chacun des jeux.

5. Metroid Prime (Gamecube)

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Metroid Prime est un chef-d’œuvre d’exploration et de jouabilité."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Fournie"},"position":7,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fe9a9ddb2-d602-4b3d-9575-2a8e4df6c52c.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":8,"text":{"fr":"

Le défi était de taille pour faire la transition du 2D au 3D, mais ouf, quelle réussite! Metroid Prime est un chef-d’œuvre d’exploration avec des zones mémorables comme les Phendrana Drifts ou les Magmoor Caverns. Les graphismes étaient à couper le souffle pour l’époque.

4. Gears of War (Xbox 360)

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Gears of War suit les aventures de Marcus Fenix."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Fournie"},"position":9,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fa9d56e4a-1f6c-4005-a4b0-e52fb87aecb6.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":10,"text":{"fr":"

Le premier jeu qui m’a jeté en bas de ma chaise de l’ère PS3/X360. Gears a lancé la mode des jeux de tirs à la troisième personne en plus de proposer une aventure remplie de combats épiques et de séquences d’action spectaculaires. La camaraderie et les dialogues entre les personnages principaux sont encore la référence.

3. La trilogie Mass Effect (PC et plein d’autres consoles)

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Mass Effect est un space opera grandiose."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Fournie"},"position":11,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F61b668e5-8bed-47cb-87f6-6159e328f16c.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":12,"text":{"fr":"

Petite confidence, je n’ai joué qu’une seule fois à la trilogie Mass Effect, mais c’est plutôt une preuve de son excellence. Mon expérience a été tellement immersive qu’il m’apparaissait impossible de recommencer, faire d’autres choix et d’incarner un autre Commandant Shepard. Le Star Wars de notre époque, rien de moins.

2. Skies of Arcadia (Dreamcast et Gamecube)

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Skies of Arcadia se déroule dans l’un des univers les plus spectaculaires de l’histoire des jeux vidéo."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Fournie"},"position":13,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F0b6da507-bb05-40f9-898c-279177c1cfda.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":14,"text":{"fr":"

Come on Sega, vous attendez quoi pour remettre au goût du jour le meilleur RPG de tous les temps? Ce n’est pas tant les combats ou les prouesses techniques de Skies of Arcadia qui font son charme, mais plutôt son univers enchanteur et ses personnages attachants. On incarne des pirates de l’air qui défient un vaste et puissant empire à bord de navires volants, que voulez-vous de plus?

1. The Legend of Zelda: Ocarina of Time (N64)

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Le meilleur jeu d’une grande série."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Fournie, IGN"},"position":15,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F19b03b3e-9729-457e-8ff7-b1a3085af6e6.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":16,"text":{"fr":"

Je ne suis pas très original, hein? Mais ce jeu reste tout simplement le meilleur à mes yeux. Je me vois encore à 10 ans découvrir Hyrule sur le dos d’Epona ou me buter au fameux temple de l’eau. La nostalgie est dans le tapis chaque fois que je le refais et il est, plus de 20 ans plus tard, toujours aussi bon.

Mentions spéciales : Paper Mario (N64), Donkey Kong 64 (N64), Fire Emblem: Path of Radiance (Gamecube), la série Halo (Xbox), Grandia 2 (Dreamcast), Uncharted 2 (PS3), Pokémon Gold/Silver (GBC) et Golden Sun (GBA).

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Le Québec s’en mêle

Cette courte liste comptera toutefois bientôt un nouveau jeu qui semble très prometteur et qui est développé ici même à Québec par le studio indépendant Sabotage. Cette équipe est responsable notamment du magnifique The Messenger qui a remporté un Game Award en 2018, soit l’équivalent des Oscars pour l’industrie du jeu vidéo. Mais au lieu de se lancer dans une suite à leur mega succès, le studio d’un peu plus de 20 employés a décidé de changer complètement de style de jeu en créant un jeu de rôle intitulé Sea of Stars.

« On va toujours faire des jeux pixel art en 2D et on va toujours faire des jeux avec une inspiration rétro vraiment forte, explique Thierry Boulanger, directeur créatif et président chez Sabotage. On veut faire la version définitive d’un style. On n’a pas envie de faire un autre jeu de plateforme parce que la démarche d’aller rejouer à tous les classiques, identifier les irritants et repenser l’expérience est déjà faite. On ne veut pas refaire la même affaire, on veut faire le même exercice avec un autre genre de jeu et présenter notre version définitive. »

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Lorsqu’on regarde l’annonce de Sea of Stars, dévoilé en grande pompe le 15 décembre dans le cadre du Indie World Showcase de Nintendo, il est impossible de ne pas voir les références à Chrono Trigger.

« C’est mon numéro 1 de tous les temps, admet M. Boulanger. C’est le jeu qui a changé ma vie et où j’ai vraiment eu une obsession pour comprendre ces expériences et en manger de plus en plus. Je développe des jeux dans la vie grâce à Chrono Trigger et l’hommage est super important. »

« De ne pas avoir de combats sur la carte du monde, c’était super novateur, poursuit-il. Les donjons étaient super courts et l’histoire avançait toujours. À part Mass Effect 2, je ne peux pas trouver un autre jeu avec un rythme aussi tight. »

Et outre Chrono Trigger, Sea of Stars ne se gêne pas pour emprunter des idées à certains des grands RPG de tous les temps comme Golden Sun, Legend of Gaia, Lufia, Final Fantasy et Super Mario RPG pour ne nommer que ceux-là.

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Cerise sur le sundae

Le studio québécois a aussi frappé un énorme coup en s’assurant des services de Yasunori Mitsuda, le mythique compositeur de Chrono Trigger à l’époque.

« Le rêve devient réalité, lance d’emblée Thierry Boulanger. Ç’a été un courriel très poli envoyé à son studio avec des images du jeu. La conversation a été lancée, il a vu l’essence de notre projet et on a connecté. On est choyé. »

Yasunori Mitsuda a aussi composé entre autres pour Xenogears, Chrono Cross, Xenosaga Episode 1, Kid Icarus Uprising et les Xenoblades Chronicles.

« On savait qu’on se présentait avec une promesse où les joueurs avaient été déçus plusieurs fois, admet M. Boulanger. Mais quand on a eu Mitsuda, c’était notre sceau d’approbation. »

Il faudra toutefois un peu de patience avant de pouvoir jouer à Sea of Stars puisque la parution est prévue pour la période des Fêtes 2022.

« Ça reste un peu flou, mais on a le sentiment qu’il reste environ un an. »

Pour l’instant, des versions Switch et PC sont prévues, mais le jeu paraîtra assurément sur d’autres plateformes.

« C’était important que la première annonce soit de Nintendo parce que dans notre cœur c’est un jeu pour les consoles de Nintendo, résume M. Boulanger. Au printemps, on va confirmer le reste des plateformes. »

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