«À 20 personnes, pour l’instant, on est, le Québec, où on a les mesures les plus sévères», a affirmé M. Legault, mercredi matin, à son entrée à son bureau de Québec.
«Il ne faut rien exclure pour les prochains jours, mais on essaie d’avoir plus d’information sur les impacts du variant Omicron. Je dis aux Québécois : soyez prudents! Le variant Omicron est très contagieux. On ne sait pas encore si ce variant va avoir un impact sur les hospitalisations, mais ce n’est pas impossible et les personnes qui ne sont pas vaccinées sont plus à risque», a-t-il expliqué.
Le premier ministre atteste ne pas avoir encore reçu de proposition de la part de la Santé publique pour réduire le nombre maximal de 20 personnes vaccinées permis à partir du 23 décembre dans les rassemblements privés dans les domiciles.
M. Legault évoque toutefois la possibilité de restreindre cette permission à certaines journées, mais sans en dire davantage.
Maintenant, est-ce qu’on laissera, ne serait-ce que pour la santé mentale, quelques jours aux Québécois, pour quand ils ont des plus grosses familles, de se voir? C’est ça qu’on est en train de regarder. On le regarde du matin au soir
L’impact potentiel du variant Omicron sur les cas de contamination à la COVID-19 est de plus en plus évident, mais celui sur les hospitalisations demeure incertain.
«Pour l’instant, on est autour de 300 hospitalisations, donc on est à l’intérieur de la capacité de 800 qu’on a. Il faut voir si, selon les projections, on risque d’excéder la capacité? Pour l’instant, les experts ne sont pas capables de répondre à ça.»
Retarder le retour en classe des enfants en janvier? «Tout est une question de balance des inconvénients. Je suis très conscient que les Québécois sont bien tannés des mesures, donc il faut peser tout ça et c’est ce qu’on va faire», a résumé M. Legault.
Il se dit par ailleurs en faveur d’un nouveau resserrement des frontières par le gouvernement fédéral, comme de limiter les voyages non nécessaires. Mais Ottawa devra fournir le personnel pour administrer plus de tests dans les aéroports, insiste-t-il, car tous les employés en santé du gouvernement québécois sont accaparés par la vaccination.