La mérule pleureuse: des vies empoisonnées par un champignon

Pièces de bois et de béton contaminées à la mérule pleureuse dans le vide sanitaire d’une habitation de Montréal. La poussière brunâtre démontre le potentiel de dispersion des spores du champignon.

Tristesse, désespoir, choc émotionnel, dégoût et répulsion sont des sentiments partagés par seize occupants propriétaires de domiciles contaminés à la mérule pleureuse. Le portrait est sombre; certains ont même pensé au suicide. Un rapport de recherche récemment déposé par deux chercheurs de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) décrit le vécu de ces personnes. Pour ses auteurs, il s’agirait de la première étude à porter sur les répercussions directes et indirectes de ce champignon communément appelé «cancer du bâtiment».