Dès mercredi donc, les clients qui auront réservé en soirée pourront déguster sur place les hamburgers de Mlle Inès, les plats du bistro français L’Atrium, la fine cuisine asiatique du Thach, les mets libanais de l’Eden, les pâtes fraîches du Fiorella, le poulet portugais du Grelha Lisboa et la pizza napolitaine du Verace.
Pour les deux premières semaines, le service se fera uniquement en soirée. Par la suite, le District Gourmet élargira progressivement ses heures d’ouverture au public. On signale que le comptoir pour emporter est quant à lui ouvert toute la semaine.
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Début décembre, ce sera au tour du bar à cocktails La Plage et du resto gastronomique Helena d’accueillir la clientèle, puis en janvier du Kaiji (gastronomie japonaise), du Quartier (cuisine gourmet flexitarienne), de Mille Saveurs (spécialités du District Gourmet) et du Mokaccino (café italien).
Le concept du District Gourmet mise sur la découverte de plusieurs saveurs à la fois, au gré de ses envies. À la différence d’aires de restauration que l’on retrouve notamment dans les centres commerciaux, où on commande et reçoit notre nourriture au comptoir, le District Gourmet propose le service aux tables, comme au restaurant.
La formule a de quoi séduire : non seulement peut-on élire le restaurant de son choix pour y explorer son menu en détails, mais il est aussi possible de s’installer au coeur du vaste atrium pour avoir un aperçu de l’offre de chaque restaurateur. Conjoint(e) a envie de poulet portugais, fiston de pizza napolitaine et l’ado ne jure que par les mets véganes? Tout y est, et il est même possible de bâtir son repas sur mesure en sélectionnant une entrée par-ci, un plat par-là…
Parmi les chefs qui se sont joints au projet, signalons la réputée cheffe d’origine portugaise Helena Loureiro, à la tête des restaurants gastronomiques Helena et Portus 360 à Montréal. Celle qui signe actuellement un menu éphémère au restaurant Champlain du Château Frontenac amène son établissement Helena dans la capitale. Le menu de fine cuisine portugaise qui fait la réputation de l’adresse montréalaise sera désormais proposé aux gens de Québec.
Parmi ses plats signature, Mme Loureiro souligne l’incontournable pieuvre, de même que la bouillabaisse et les fruits de mer grillés, ou encore les calmars façon tagliatelles avec crevettes… «C’est une cuisine authentique, tout en simplicité, qui met de l’avant les produits. Je veux faire voyager les gens à travers des plats qu’ils peuvent partager», signale la cheffe, qui utilise plusieurs produits du terroir ainsi que certains importés directement du Portugal.
Mme Loureiro fait d’une pierre deux coups en ouvrant également au District Gourmet le restaurant de grillades Grelha Lisboa. «On nous dit qu’on fait le meilleur poulet portugais, c’est maintenant aux gens de Québec de le découvrir!» La cheffe qui voue une grande affection pour la capitale y compte plusieurs amis dans la restauration, notamment Marie-Chantal Lepage et Jean-Luc Boulay.
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14e restaurant
Autre chef de renom, Laurent Godbout est à la tête de restaurants à Montréal, à Granby… et peut-être bientôt en Floride, où il a déjà eu un restaurant à Palm Beach (Chez L’Épicier). Mais pour le chef qui ne semble jamais à court de projets, il s’agit d’une première incursion dans la capitale où il prépare l’ouverture de son 14e restaurant.
Chez Fiorella, M. Godbout explorera la cuisine italienne en misant avant tout sur les pâtes fraîches. Le menu variera au gré des saisons et de la disponibilité des produits locaux, et comprendra aussi certains classiques de la cuisine italienne comme l’osso bucco et la burrata.
Le chef misera aussi sur des événements spéciaux ponctuels, où des chefs invités ou des produits d’exception seront à l’honneur.
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Une première… à 16 ans!
Comme Obélix, Inès Gauthier est tombée dans la marmite quand elle était toute petite. Avec des parents qui oeuvrent tous deux dans la restauration — ils sont propriétaires d’Ateliers & Saveurs à Québec et Montréal — l’adolescente passionnée de cuisine compte déjà deux livres de recettes à son actif. Quoi de plus naturel pour elle que d’ouvrir son premier restaurant!
Mlle Inès offrira des burgers gourmets pour tous les goûts. «J’adore les burgers! Ça peut être tellement diversifié avec les combinaisons de pain, de viande, de fromage et de garnitures. Et j’y ajoute bien sûr ma touche personnelle», indique la jeune femme à l’enthousiasme débordant.
Son restaurant proposera le fameux sandwich à la viande — boeuf, porc et poulet biologiques — ou végétarien. «Ça fait un an que je travaille sur le projet avec ma famille. Mes parents m’ont beaucoup aidée», mentionne Inès, soulignant tout le boulot que représente le démarrage d’une entreprise.
L’adolescente passera son été à faire des allers et retours entre sa maison à Montréal et son resto à Québec pour veiller aux préparatifs. Une équipe s’occupera ensuite des opérations quotidiennes lorsqu’elle reprendra le chemin de l’école en septembre.
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Variété
La mère d’Inès, la mixologue Fanny Gauthier, lancera quant à elle le bar à cocktails La Plage.
L’offre de restauration fort variée comprend aussi deux concepts du chef Phong Thach : un restaurant japonais haut de gamme, le Kaiji, et un comptoir inspiré de l’Asie du Sud-Est, le Thach.
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Au coeur de l’atrium, le maître cuisinier de France Frédéric Coiffé concoctera des plats de type bistro, tandis que son compatriote le chef pâtissier Vincent Coulange se chargera des gourmandises sucrées.
Le chef Steve Speciale sera derrière le four napolitain de Pizza Verace et les machines à cafés italiennes de Mokaccino, tandis que le chef Abdelhamid Berrezouk offrira des plats libanais et méditerranéens sous l’enseigne Ehden.
Un restaurant végane — dont le nom et le chef ne sont pas encore dévoilés — complétera l’offre.
On ne saurait passer sous silence la présence du Marché Carrier, qui occupera un espace enviable au sein du District Gourmet. La célèbre épicerie familiale de Pintendre y ouvre une deuxième succursale.
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Liste des commerces du District Gourmand
- Helena (gastronomie portugaise)
- Grelha Lisboa (grillades portugaises)
- Fiorella (gastronomie italienne)
- Mlle Inès (atelier du burger)
- La Plage (bar à cocktails)
- L’Atrium (bistro français)
- Pizza Verace (pizzas napolitaines)
- Mokaccino (café)
- Kaiji (gastronomie japonaise)
- Thach (comptoir de l’Asie du Sud-Est)
- Ehden (spécialités libanaises)
- Restaurant végane (nom à venir)
- Marché Carrier
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Un projet de 100 millions $
Le groupe Capwood dévoilait mercredi le dernier morceau du QG Sainte-Foy en présentant le District Gourmet aux médias. Le complexe immobilier qui comprend 123 condos et intègre une foule de services représente un investissement total de 100 millions $, dont 40 millions $ consacrés à l’aménagement du District Gourmet.
L’ouverture de cet espace de restauration avait d’abord été annoncé pour l’automne 2020, mais les aléas dans l’industrie de la construction causés par la pandémie auront engendré un report de près d’un an.
Le QG Sainte-Foy regroupe aussi plusieurs services de santé et de bien-être : Purzenitude Yoga, Instinct Martial, MP Médic, SkyVision, ainsi que le Groupe Santé Expert qui propose une offre médicale complète. L’entreprise gourmande Ateliers & Saveurs y ouvre aussi une nouvelle adresse.
La société Capwood ambitionne de construire deux autres complexes QG dans la capitale. L’un d’eux serait situé sur le terrain de l’îlot Charlevoix, à l’angle de la côte du Palais et de la rue Charlevoix dans le Vieux-Québec.
Le directeur général de Capwood, Denis Epoh, refuse toutefois de donner plus de détails sur le projet puisque le promoteur est toujours en attente du feu vert du ministère de la Culture et de la Ville de Québec pour aller de l’avant.
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Après le complexe QG Sainte-Foy, voilà que la société Capwood récidive avec semblable projet d’envergure au cœur du Vieux-Québec.
Le projet est dans l’air depuis 2018 mais avec un début de construction souhaité au printemps 2022, le QG Vieux-Québec prendra bientôt forme. Un «milieu de vie» où l’on peut travailler, manger, se divertir et habiter tout en bénéficiant de services naîtra dans le quadrilatère des rues Charlevoix, de l’Hôtel-Dieu, Saint-Jean et de la Côte du Palais.
Vie de quartier dans un complexe
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Non seulement le développement prendra place sur le terrain vacant de l’Îlot Charlevoix, il s’étendra aussi aux bâtiments adjacents du secteur, notamment la Banque de Montréal, l’Hôtel du Vieux-Québec et le pavillon Collin, un édifice excédentaire de l’Hôtel-Dieu de Québec pour lequel des «discussions» sont en cours entre la Ville de Québec et le CHU de Québec.
D’une hauteur de cinq étages surplombés d’un toit vert aménagé avec piscine et comprenant un stationnement souterrain, le QG Vieux-Québec promet d’abriter 40 unités d’habitation 3 1/2 à 5 ½ vendues en condo, construites à partir du troisième étage. Elles répondront à un «manque de logements» et une diminution constante du nombre de résidents permanents du quartier. Depuis 2006, la baisse de population «substantielle» est évaluée à 13 % et les familles y sont très peu nombreuses.
«Il y a beaucoup de ces choses qui sont négatives, mais qui sont réversibles, assure Denis Epoh, directeur général chez Capwood, promoteur du projet. On peut mettre un frein à la baisse de la population».
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Pour ce faire : offrir des services. Le «manque flagrant de services de proximité» deviendrait ainsi chose du passé, anticipe le promoteur. Dans les plans présentés mardi, il prévoit l’implantation, aux étages inférieurs, d’une place centrale dotée d’un «écosystème de produits et d’un centre névralgique» de services, comme un marché spécialisé mettant en valeur des producteurs et artisans locaux, une halle alimentaire intégrée pour combler le départ du marché du Vieux-Port. «On va faire le marché du Vieux-Port 2.0», affirme sans détour M. Epoh. De la ferme, aux produits transformés jusque dans les assiettes des restaurants, «tout [y sera] sur le même plancher», sous forme d’économie circulaire.
D’autres services tels qu’un centre de conditionnement physique, une clinique médicale, un salon de coiffure et une offre de restauration, entre autres choses pourraient aussi y être aménagés, en fonction de ce qui fera «le bonheur» des résidents. La vie de quartier «plutôt faible» pourrait également être compensée par une diversité d’événements organisés dans l’atrium du QG. Les écuries royales se trouveront au cœur de ce hall fenestré dans un centre d’interprétation de l’histoire du quartier intégré à un restaurant thématique.
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Il n’y aura pas de «compétition» avec les restaurateurs en place, l’objectif est plutôt de répondre aux besoins de la communauté», souligne le chef de Capwood.
«On a développé un projet d’architecture contemporain bien inséré dans son environnement», se réjouit François Moreau, architecte associé chez ABCP, la firme d’architecture derrière le projet, pour qui la mise en valeur du patrimoine était essentielle.
«Tout ça dans le même pôle de services sans avoir besoin d’une voiture, et ça, c’est fondamental», complète à son tour Denis Epoh.
«Bougie d’allumage»
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Sur la rue Saint-Jean, de nombreux logements vacants adjacents au futur complexe sont «abandonnés et vétustes», alors que le rez-de-chaussée est occupé par des commerces. À terme, le QG pourrait avoir un effet d’entraînement sur l’ensemble du Vieux-Québec, espère M. Epoh. «Cette transformation se déclenchera dès que le projet du QG sera en opération […] Les services de proximité et les stationnements du QG permettront la rénovation et la valorisation d’une vingtaine d’immeubles», envisage-t-on.
«C’est un projet qui a été structuré de façon à avoir un effet d’entraînement dans le quartier, à être une bougie d’allumage pour la revitalisation et le développement du quartier et de répondre aux besoins que nous avons pris le temps d’analyser», résume le directeur général de Capwood.
Un peu comme le Jardin Jean-Paul-L’Allier l’a fait dans le quartier Saint-Roch, compare M. Moreau, de la firme ABCP.
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Dans le Vieux-Québec, le QG créera une communauté de 5000 personnes qui vivent à proximité, à laquelle viendront se greffer une dizaine de milliers d’autres résidents des alentours plus éloignés, jusque dans Montcalm et Saint-Roch, prévoit Capwood. L’Hôtel du Vieux-Québec, intégré dans le complexe, contribuera d’ailleurs à la portion visiteurs en harmonisant la vocation touristique à la vie de quartier, précise Denis Epoh.
La décontamination du sol et le travail sur le terrain étant entamés, le promoteur s’affaire maintenant à peaufiner son projet avec les instances municipales et provinciales telles que le ministère de la Culture, dans l’attente des dernières autorisations nécessaires à la construction.
«Le projet a été présenté à la SDC, au conseil de quartier, au comité de citoyens et tout le monde a applaudi le projet, ça a été bien reçu par les représentants du secteur alors on ne croit pas qu’il y ait d’embûches à venir», planifient les acteurs concernés.
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