En conférence de presse à son bureau électoral, vendredi matin, Bruno Marchand attendait les journalistes avec un écran plat disposé à ses côtés.  

M. Marchand s’en est servi pour démarrer sa présentation avec quelques photos des pires installations sportives de la Capitale. Le parc Ferland et le parc Saint-Sacrement étaient du lot de diapositives, avec leurs rampes de planche à roulettes positionnées sur le gazon.  

«Avez-vous déjà essayé de rouler en skate sur le gazon ?», demande M. Marchand, le sourire en coin.  

Selon le chef de Québec Forte et Fière, ce n’est pas le nombre de ces installations qui est problématique. C’est plutôt l’entretien et la gestion de ces équipements qui fait défaut.  

Le parti s’engage à entretenir et valoriser davantage les installations sportives de quartier, qui auraient été délaissées par l’administration sortante. Les montants qui leur sont destinés, inscrits au Plan d'investissement quinquennal de la Ville, seraient ainsi doublés. 

«Pour le basketball présentement, c’est 200 000$ par année, on va monter ça à 400 000. Pour les skate-parks c’est 600 000 par année, on va monter ça du double. Donc, au total, du 800 000 actuellement investi pour ces deux sports-là, on va passer ça à 1,6 million», explique M. Marchand.   

Selon lui, il est important d’investir dans ces installations, car elles mettent de la vie dans le quartier.    

«Quand on nous dit qu’on va mettre 40 millions pour rénover le Colisée et en faire un centre de haut niveau du sport émergent, nous on a envie de dire: on peut tu commencer par nos quartiers ?», soulève M. Marchand.  

Le chef n’a pas voulu s’avancer sur sa vision par rapport à la fonction future du Colisée. Il a simplement invité les journalistes à être patients, puisqu’il prévoit faire une annonce à ce sujet dans les prochains jours.  

Transition Québec veut acquérir les ruelles de Limoilou

Le parti de Jackie Smith s’est engagé, vendredi, à permettre aux citoyens de s’approprier davantage les ruelles de Limoilou. L’objectif serait de rendre le quartier plus vert et plus sain pour les habitants du quartier.  

«On a la place, on a le financement, la seule chose qui empêche les ruelles de Limoilou de devenir un espace communautaire vert, c’est le modèle de gestion actuel! Il faut que la Ville mette ses culottes», affirme M^me Smith.  

Selon Transition Québec, plusieurs projets de ruelle verte communautaire sont tombés à l’eau parce que les citoyens ne pouvaient pas y faire de modifications permanentes. Les ruelles seraient gérées par Revenu Québec qui refuse toute transformation permanente.  

Toutefois, Revenu Québec serait prêt à céder les ruelles à la Ville, selon Transition Québec. Le parti s’engage donc à acquérir ces espaces pour permettre aux citoyens d’installer d’autres choses que «des bacs à fleurs». 

« Ça représenterait 11 km de trame verte de proximité qui favorisent les déplacements actifs, l’espace de jeux et le verdissement! Que ce soit pour la qualité de l’air, pour maintenir la fraîcheur, pour lutter contre les changements climatiques, pour offrir des espaces publics accueillants... De notre point de vue, c’est évident que ça vaut la peine d’investir», a conclu M^me Smith