Accident tragique à Beauport: Bonnardel se fiera au coroner

Le conducteur à l'origine de l'accident circulait en direction est à haute vitesse dans la voie de gauche sur l’autoroute Dufferin-Montmorency. Avec son véhicule, il a foncé dans trois voitures immobilisées à une lumière rouge vers 17h45. La limite de vitesse à cet endroit est de 70 km/h.

Si l’alcool au volant semble la cause première de l’accident qui a tué quatre personnes, dont deux enfants, jeudi dernier à Beauport, la configuration de ce secteur routier à haute vitesse est aussi remise en question. Le ministre des Transports attend les conclusions du coroner pour passer à l’action.


«Il y aura un rapport du coroner qui va nous être émis dans les prochains mois. Avec le rapport, on va définir quelles seront les mesures qu’on pourra apporter pour mieux sécuriser ou s’assurer de sécuriser le secteur, si la demande du coroner va dans ce sens», a commenté François Bonnardel, mercredi, à l’occasion du caucus présessionnel de la CAQ.

Le ministre Bonnardel a qualifié de «grande tristesse» la tragédie où sont décédés Shellie Fletcher, 44 ans, son père James Fletcher, 68 ans, et les deux enfants de Mme Fletcher, Jackson Fortin, 14 ans, et Emma Lemieux, 10 ans.

Le ministre des Transport François Bonnardel

Immobilisé au feu rouge de l’intersection de l’autoroute Dufferin-Montmorency et du boulevard François-De Laval, leur véhicule a été embouti à pleine vitesse par celui d’Éric Légaré, qui conduisait avec les facultés affaiblies.

«Je vais attendre le rapport, mais on n’est quand même pas juste assis en se disant qu’on attend le rapport, a continué le ministre Bonnardel. On regarde la situation, on mesure la vitesse. Est-ce qu’il y a une configuration ou des choses qu’on peut faire en amont avant d’avoir le rapport? C’est ce qu’on va regarder avec le ministère dans les prochains jours.»

Le ministre affirme «qu’on cherche toujours, toujours les moyens qu’on peut utiliser pour s’assurer de sécuriser le réseau dans son ensemble. Malheureusement, le risque zéro n’existe pas», constate-t-il.