R Il faut éviter de mettre en relation le nombre de véhicules électriques (VÉ) et la quantité de bornes publiques. Vrai, il est plus long de recharger une batterie de VÉ que de faire le plein d’essence. Cependant, plusieurs électromobilistes contournent cet obstacle en installant une borne domestique qui leur permet d’alimenter la batterie la nuit, hors des réseaux publics. La recharge à domicile constitue donc la norme, tandis que les bornes publiques servent principalement lors des longs trajets. Voici quelques chiffres intéressants à cet égard. Au 30 juin 2021, il y avait plus de 110 000 VÉ sur les routes du Québec et près de 6800 bornes publiques (tous réseaux confondus). D’ici 2028, 4500 bornes de rue seront déployées dans les centres-villes. Deux ans plus tard, le Circuit électrique à lui seul prévoit offrir plus de 2500 bornes rapides. Si l’angoisse de la panne vous hante encore, sachez que tous les VÉ sont livrés avec un câble de recharge d’appoint qui se branche dans une prise normale de 120 volts. C’est un peu comme avoir un petit bidon d’essence pour dépanner un véhicule à combustion.
Q À l’approche d’un autobus scolaire en service et d’un passage pour piétons, les cyclistes ont-ils les mêmes règles que les automobilistes?
R Depuis 2018, tout comme les automobilistes, les cyclistes doivent s’immobiliser à cinq mètres d’un autobus scolaire lorsque ses feux rouges clignotants sont en fonction. La contravention à laquelle ils s’exposent varie entre 80 $ et 100 $, mais aucun point d’inaptitude n’est ajouté à leur dossier de conduite. De plus, depuis avril 2019, les cyclistes peuvent traverser aux feux pour piétons sans descendre de leur vélo. Ils doivent cependant faire un arrêt obligatoire et céder le passage aux piétons à ces endroits. À défaut, le cycliste s’expose également à une amende de 80 $ à 100 $ plus les frais.
Q Comme je tracte une roulotte pour la première fois cet été, un voisin m’a suggéré de faire entretenir mon VUS selon les modalités d’un usage intensif. Qu’en pensez-vous?
R Lorsque les constructeurs automobiles parlent d’utilisation intensive, ils font référence à des situations qui sollicitent davantage la mécanique, qui entraînent la dégradation plus rapide des huiles et fluides ou qui accélèrent l’encrassement des filtres. C’est souvent le cas pour un véhicule qui tracte une remorque ou une roulotte. Nous vous suggérons donc de bien vérifier le calendrier d’entretien de votre véhicule: il y a de fortes chances qu’il suggère des visites plus fréquentes que la normale pour le modèle que vous conduisez. Si vous négligez ce calendrier plus rapproché, le constructeur pourrait se faire tirer l’oreille au moment d’honorer la garantie.
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