Les Arrêts gourmands de la Chaudière-Appalaches de retour dans une version 2.0

La Table agroalimentaire de la Chaudière-Appalaches s’est fixé plusieurs objectifs en relançant ses Arrêts gourmands.

Les Arrêts gourmands de la Chaudière-Appalaches sont de retour dans une version 2.0. Pendant toute la saison estivale, plus de 125 entreprises agroalimentaires de la région accueilleront les visiteurs afin de leur partager leur grand savoir-faire, mais aussi pour leur faire profiter d’une grande diversité de produits.


«Les Arrêts gourmands est un projet qui existe depuis une dizaine d’années, a indiqué M. Lucas Grolleau, Coordonnateur des projets à la Table agroalimentaire de la Chaudière-Appalaches (TACA). «Initialement, il était assez novateur puisqu’à l’époque, l’agrotourisme, le tourisme gourmand et la mise en marché de proximité n’étaient pas très répandus. Le projet a eu différents cycles et il avait été mis un peu sur la glace lors des dernières années pour diverses raisons.

«Il y a eu une volonté l’année dernière de relancer ce projet en le remettant au goût du jour et de le rendre plus inclusif en ayant différents types d’entreprises qui font la promotion de différents types d’expériences, donc qui rejoignent un peu plus les goûts de tout le monde.

M. Grolleau a ajouté la nouvelle version des Arrêts gourmands permettrait à toute la région de la Chaudière-Appalaches d’être valorisée. Elle mettra la lumière sur le savoir-faire de la région et l’accueil chaleureux de ses entrepreneurs et elle fera découvrir aux visiteurs autant des produits originaux que des produits populaires, mais aussi des décors à la fois splendides et diversifiés. 

«Manger un très bon produit en ville c’est une chose, mais manger un très bon produit directement à la source, avec le producteur qui nous explique comment il pousse et dans un très beau décor, c’est une autre expérience.»

M. Grolleau a mentionné qu’il était toujours possible que de nouvelles entreprises s’ajoutent à celles faisant déjà partie des Arrêts gourmands. «Ce n’est pas un club exclusif», a-t-il lancé. Il a ajouté que toutes les expériences étaient bonnes à condition que les entreprises aient une volonté de mettre en avant l’achat local, les produits locaux et qu’elles fassent leur propre mise en marché. 

«On n’est pas dans la gestion de l’offre ou quelque chose de très organisé. On parle de mise en marché de proximité.»

Beaucoup de promotion

La Table agroalimentaire de la Chaudière-Appalaches s’est fixé plusieurs objectifs en relançant ses Arrêts gourmands. Elle souhaite d’abord donner un identifiant gourmand à la région. Elle veut aussi développer un sentiment d’appartenance, faire connaître à la population de même qu’aux visiteurs limitrophes les produits de la région, la Chaudière-Appalaches n’étant pas beaucoup connue même si elle la deuxième productrice agricole au Québec, mais aussi donner un coup de pouce à l’économie locale et régionale.

La Table agroalimentaire de la Chaudière-Appalaches et Tourisme Chaudière Appalaches ont d’ailleurs pris les grands moyens afin de promouvoir les Arrêts gourmands. 

Cinq courtes vidéos ayant pour but de faire connaître des entreprises agroalimentaires de la région participant au projet ont été produites et elles seront bientôt diffusées. Elles mettront en vedette des entreprises de différents secteurs de la Chaudière-Appalaches, soit Lotbinière (la Crêperie du côté de chez Swann), Bellechasse (le Pub de la Contrée), L’Islet (la Coureuse des Grèves), Lévis (O’Ravito Café Relais) et la Beauce (Bleuetière Marland).

«Nous avons aussi demandé à une journaliste de téléphoner aux 100 premières entreprises s’étant inscrites au programme des Arrêts gourmands et de leur poser des questions sur l’expérience client, leur savoir-faire et de leurs produits phares. Elle a ensuite rédigé des textes d’environ 250 mots pour chacune qui seront publiés sur les sites Tourisme Chaudière-Appalaches et www.arretsgourmands.com

Les Arrêts gourmands pourront aussi compter sur cinq ambassadeurs qui parcourront la région Chaudière-Appalaches afin de donner envie aux gens de la visiter, soit la blogueuse Isabelle Henry, le planchiste Éliot Grondin, le comédien Stéphane Breton, l’influenceur Samuel Larochelle et le chef Jérémie Jean Baptiste. Les cinq pourront être suivis sur les réseaux sociaux,

«Tout ça va faire que les gens vont davantage identifier les arrêts gourmands et qu’ils vont s’y déplacer plus ce qui se traduira par des retombées économiques pour les entreprises.»

Il est déjà possible de faire des arrêts gourmands en Chaudière-Appalaches. Les entreprises ont commencé à rouvrir leurs portes au fur et à mesure que le déconfinement s’est amorcé. Les gens peuvent d’ailleurs consulter les horaires de chacune sur le site Web des Arrêts gourmands de la Chaudière-Appalaches où ils pourront aussi faire des recherches selon le type d’entreprises qu’ils souhaitent visiter ou selon le type de mets qu’ils recherchent. Il est aussi possible de situer les endroits que l’on souhaite visiter via une carte interactive.