La colonne vertébrale du VALSE, désignée comme la ligne verte, relie l’aquarium de Québec, lieu d’une interconnexion avec la rive sud, à la colline Parlementaire. Une seconde ligne, la bleue, prend son départ dans le secteur Marly, où se trouve le ministère du Revenu, et se connecte à la ligne verte dans le secteur Sainte-Foy.
[ Métro léger: «Une immense fumisterie», selon Labeaume [VIDÉO] ]
Pour le chef de Québec 21, le choix de Marly s’impose sur celui de Le Gendre (projet de tramway), où tout est à faire au chapitre du développement immobilier. La Ville souhaite y construire un nouveau quartier. Les 13,5 km de souterrain comptent 15 stations.
Pour le chef, une ligne orange pourrait s’ajouter entre ExpoCité et D’Estimauville, en passant par la 1re Avenue et l’hôpital de l’Enfant-Jésus, si les appels d’offres sont en deçà du budget estimé qui respecte, selon Québec 21, le financement actuel déjà bouclé de 3,3 milliards$ pour le tramway.
La formation politique de Jean-François Gosselin réintroduit le trambus électrique comme mode de transport. Une ligne rose relie Beauport à la colline Parlementaire. Un stationnement incitatif près D’Estimauville permettra aux automobilistes d’y laisser leur véhicule pour se rendre sur la colline Parlementaire, en empruntant l’autoroute Dufferin-Montmorency.
Les autobus réguliers continueront de sillonner les rues de Limoilou comme ils le font actuellement. «Tous les choix sont faits en fonction de la rapidité des déplacements», explique le chef du fait qu’aucun trambus ou mode lourd ne circulera dans Limoilou.
Enfin, le projet de métro léger et trambus de Québec 21 s’imbriquera, comme le tramway, dans le projet de Réseau express de la Capitale du gouvernement du Québec, qui inclut les voies réservées de la desserte périphérique et le tunnel Québec-Lévis.
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Québec 21 affirme qu’il existe 14 lignes de cette technologie dans le monde. Selon M. Gosselin un avantage considérable est que le métro léger ne nécessite aucun abattage d’arbre ni travaux en surface, en plus d’éliminer les problèmes potentiels de déneigement, de glace, de verglas ou de froid pour un équipement en surface. Des arguments qui plairont à plusieurs citoyens, soutient celui, qui y voit aussi un avantage écologique.
Questionné sur sa reconversion en faveur d’un réseau de transport collectif avec un moyen de transport lourd, il explique avoir «évolué» depuis l’élection de 2017. «À l’époque, je n’avais pas de projet. J’arrivais. J’ai monté une équipe. J’ai étudié mes dossiers. J’ai élaboré ma vision.»
En fait, il ne semble pas le moins du monde ébranlé du fait que le gouvernement du Québec appuie le projet de tramway du maire Labeaume comme mode de transport lourd le mieux adapté pour Québec. «Je veux être élu sur ce projet. Après ça, ça va me faire plaisir d’aller prendre une marche au parlement pour aller présenter le projet au gouvernement», lance-t-il. M. Gosselin a la conviction que les élus provinciaux devront l’écouter parce qu’il aura alors en poche un mandat clair de la population. Pour lui, l’élection municipale du 7 novembre est référendaire sur le meilleur projet de transport collectif lourd pour la capitale.
Malgré tout le travail à faire et les écueils à surmonter, il va jusqu’à s’engager à une mise en service en 2028, même année que celle prévue pour le tramway, projet pourtant beaucoup plus avancé.
L’équipe Gosselin dit avoir élaboré son projet à partir des données techniques et d’achalandage du Bureau de projet du tramway, des enquêtes origine-destination et autres données déposées au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement sur le projet de tramway. Il s’est adjoint aussi les services de deux ingénieurs.
Comparatif métro léger vs tramway selon les chiffres tirés des documents fournis par Québec 21.
Métro léger Tramway
- Longueur 30 mètres (2 wagons) 43 mètres (une rame)
- Capacité 300 260
- Vitesse 50 km/h 18 à 20 km/h
- Coût/km 200 M$ 174 M$