Le nouvel établissement devrait ouvrir ses portes vers la fin juin ou début juillet au 160, rue Saint-Paul, indique Stéphane Grenon. Le copropriétaire de Chez Rioux & Pettigrew décrit une sorte de speakeasy à l’ambiance très décontractée, où on pourra prendre un verre et relaxer tant à l’heure de l’apéro que plus tard en soirée. 

«On va proposer une carte très variée comprenant bières, vins, cidres et cocktails ou mocktails, avec pas mal de produits québécois, signale M. Grenon. C’est vraiment un atout pour le Rioux car les gens vont pouvoir aller au Porcelaine avant ou après le repas.»

Et les amateurs d’huîtres y seront servis! «On y sert uniquement des huîtres, de différentes variétés, présentées dans des plateaux étagés et avec plusieurs garnitures différentes. Les clients auront par exemple trois variétés de granités à essayer avec les huîtres, en plus de mignonnettes», détaille M. Grenon. Des huîtres gratinées devraient faire leur apparition au menu à l’automne, mais on y va d’abord tout en fraîcheur pour la saison estivale.

Le petit local qui accueille Porcelaine, où se trouvait auparavant une boutique de bijoux et d’accessoires, comptera une vingtaine de places pour les convives. «C’est un endroit lumineux, très frais, peint en blanc cassé, avec un décor un peu antique comme au Rioux, mais plus délicat, plus féminin», indique le restaurateur, qui souligne que le mobilier et les accessoires sont majoritairement recyclés.

M. Grenon tient à mentionner l’implication de Samuel Tremblay, membre de l’équipe de Chez Rioux & Pettigrew, qui fera le service ainsi que la carte des vins et des cocktails de Porcelaine. Quant à l’identité visuelle du nouvel établissement, elle a été créée par l’artiste Estelle Levesque.

Terrasse et salle d’entraînement

Les copropriétaires de Chez Rioux & Pettigrew ont remis en orbite leur «casse-croûte interstellaire» Roquette à la mi-mai, et préparent maintenant une belle terrasse pour y déguster un «cheeseburger de l’astronaute» ou un «cornet Lune framboise». 

Stéphane Grenon, le chef Dominic Jacques et Valentine Lavoie-Bel ont aussi fait aménager des espaces d’entraînement et de détente pour leurs employés au 2e étage de l’immeuble qui loge leurs restos, comme le révélait le Journal de Québec il y a quelques jours. «Tout le monde m’en parle! Et j’ai entendu dire que ça inspirait d’autres restos», confie M. Grenon, bien fier que les 40 employés qu’il avait avant la pandémie fassent encore tous partie de l’équipe aujourd’hui.