Après une manifestation plutôt pacifique, les esprits se sont échauffés en fin d’après-midi sur la rue Sherbrooke Est.
Les policiers ont dû avoir recours à la force et aux gaz lacrymogènes pour disperser quelques dizaines de personnes qui commençaient à être violentes.
Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a indiqué que ces manifestants avaient lancé des pierres, des canettes et des feux d’artifice vers les policiers et refusaient de s’en aller.
Un policier a été blessé et 28 constats d’infraction ont été émis en vertu de la Loi sur la santé publique.
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Le SPVM a également remis six constats d’infraction en lien avec les règlements municipaux et un rapport d’infraction général.
Le SPVM a précisé en fin de soirée qu’il avait procédé à «quatre arrestations pour entraves, bris de condition et agression armée».
Les manifestants demandent aux gouvernements Legault de lever le couvre-feu en vigueur dans la quasi-totalité de la province depuis le mois de janvier. Ils rejettent aussi toute notion d’un passeport vaccinal pour ceux qui ont été inoculés contre la COVID-19.
Le stade accueille une des cliniques de vaccination mises en place par les autorités qui avaient choisi de déplacer les rendez-vous de gens qui devaient s’y faire vacciner samedi.
Daniel Pilon, l’un des organisateurs, a déclaré dans une vidéo publiée sur Facebook que l’intention n’avait jamais été de bloquer l’accès au centre de vaccination installé au Stade olympique. On voulait plutôt profiter de son attrait visuel.
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Les organisateurs disent vouloir organiser plusieurs autres manifestations au cours du mois de mai.
«Le nombre de cas et d’hospitalisations, ça baisse tous les jours», a expliqué l’un des manifestants, Frank Simon, qui portait un couvre-visage par crainte de recevoir une contravention. «On ne comprend pas qu’on soit encabané chez soi et qu’on ne puisse pas vivre normalement comme on le faisait avant.»
Peu de manifestants ont imité M. Simon et préféré ne pas porter un masque malgré la densité de la foule.
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Mireille Rose faisait partie de ceux qui scandaient «Québec Debout!», le slogan de la manifestation.
«Cela signifie que nous voulons que les gens se lèvent et défendent les droits de nos enfants, de nos aînés, a-t-elle raconté. Ce qui se passe au Québec, c’est une arnaque. Nous sommes tenus pour acquis et cela doit changer.»
La manifestation s’est déroulée de façon pacifique et dans la bonne humeur pendant la majeure partie de son parcours.
«Si nous excluons le non-respect des mesures sanitaires, c’était une foule plutôt pacifique et festive», avait indiqué le porte-parole du SPVM, Manuel Couture, avant qu’un groupe d’individus ait maille à partir avec les policiers en fin d’après-midi.
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Au cours de la manifestation, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, a exprimé son inquiétude sur les réseaux sociaux.
«Manifester est un droit et je ne remets pas ça en question. Tout le monde veut un retour à la normale. Les mesures sanitaires servent ce but. Pour s’assurer un été dynamique et plus normal, il faut les respecter», a-t-elle dit.
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