«Lévis, c’est une grande ville à échelle humaine!», lance d’entrée de jeu le maire Gilles Lehouillier, qui ne cache pas sa fierté de voir les bonnes nouvelles affluer.
Depuis trois ans, Lévis est classée au premier rang pour sa vitalité économique. En 2019, Lévis se classait au 1er rang de l’Indice de bonheur parmi les villes québécoises de 100000 habitants et plus. Elle a aussi été citée comme l’une des villes les plus sécuritaires au pays.
La proximité avec la nature, l’accessibilité au fleuve, l’esprit d’entraide des citoyens et la qualité de vie de Lévis contribuent au bonheur des gens qui y habitent.
Une croissance marquée
Au-delà de ces indicateurs, Lévis attire de nombreux nouveaux résidents depuis quelques années, affichant une croissance moyenne de 1083 habitants par année entre 2016 et 2021, selon les estimations faites par l’Institut de la statistique du Québec.
L’engouement pour habiter à Lévis n’est pas près de s’essouffler, soutient le maire Lehouillier. À preuve, les projets de développement résidentiel y abondent et les familles sont de plus en plus nombreuses à s’y établir.
De nombreux projets résidentiels
Vaste et diversifiée, la ville ne manque pas d’espace ni de terrains pour loger et accueillir tous ces nombreux arrivants. Du moins, pas pour le moment.
En 2020 seulement, l’administration a octroyé un nombre record de permis de construction pour la réalisation de 1853 nouvelles unités de logement, ce qui représente plus que le double de l’objectif qu’elle s’était fixé.
Parmi les nombreux projets en cours, le nouveau Quartier UMANO implantera 2000 nouvelles unités résidentielles d’ici 10 ans; le projet mixte CoCité en ajoutera 1000 de plus dès 2022, tandis qu’une Maison des Aînés sera construite dans le secteur Saint-Étienne afin de fournir un milieu de vie agréable et sécuritaire aux aînés et adultes ayant des besoins spécifiques.
Malgré le niveau d’activité plus élevé que prévu dans le secteur résidentiel, la réserve foncière actuelle est telle qu’il ne sera pas requis d’empiéter sur le territoire agricole – lequel représente 73 % de la ville –, réitère le maire, qui souhaite préserver les frontières entre l’urbain et le rural dans sa ville.
:quality(70)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/VA2LNVSQEVA7XPCYNZRYUE4ERQ.jpg)
Travailler à Lévis
Lévis offre aussi plusieurs possibilités de carrière. Actuellement, on retrouve plus de 75000 travailleurs à Lévis, dans les secteurs de l’assurance, des services financiers, le commerce et plusieurs autres industries. Ce sont en fait 4500 places d’affaires qui dynamisent la santé économique de la ville, de renchérir le maire.
La Ville a d’ailleurs consenti à un investissement totalisant 48,2 millions$ au chapitre du développement économique et des parcs industriels, lesquels se développent rapidement.
Ça bouge aussi au Chantier Davie, qui prévoit des contrats potentiels de près de 7 milliards$ au cours des 20 prochaines années.
Le mois dernier, Les Produits horticoles Demers ont annoncé un investissement de 60 millions$ pour la construction d’une serre de 15 ha en verre et la création de 150 emplois afin de cultiver des fruits et légumes 12 mois par année.
Afin de répondre à la pénurie de main-d’œuvre dans son secteur agricole, Lévis accueille aussi plus d’immigrants qu’auparavant. «Les gens viennent non seulement y travailler, mais ils veulent surtout y vivre avec leur famille. Ils aiment l’esprit d’entraide et les valeurs de partage que l’on retrouve à Lévis», dit M. Lehouillier, qui souhaite aussi attirer les jeunes Québécois dans les champs cet été.
Par Annie Lafrance