Controverse: le chef du PQ écrit au recteur de l'Université d'Ottawa

Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon

Le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, a écrit au recteur de l’Université d’Ottawa pour lui faire part de son insatisfaction à l’égard des déclarations de son professeur Amir Attaran sur les Québécois.


La lettre, qui a aussi été envoyée aux médias vendredi, aborde les «propos diffamatoires» du professeur.

«Pour vous donner quelques exemples, écrit le chef du PQ, M. Attaran a notamment affirmé que la culture des Québécois francophones est ‘spécialement raciste’, que le gouvernement du Québec est “suprémaciste blanc” , que le Québec est ‘l’Alabama du Nord’, qu’il constitue un échec perpétuel, ou encore qu’on y pratique le ‘lynchage médical’. Il ne s’agit que de quelques exemples parmi tant d’autres, car ses propos anti-québécois durent depuis des mois sur les médias sociaux.»

«Surpris»

M. St-Pierre Plamondon se dit surpris que l’Université d’Ottawa «ferme les yeux sur de tels propos stigmatisants et dénigrants envers les Québécois alors qu’elle a fait de la lutte à l’intolérance et au racisme une priorité qui frôle parfois le zèle au cours de la dernière année».

Le professeur Amir Attaran

Le chef du PQ rappelle l’incident du «mot en “n”» au sein de l’université qui, «paradoxalement», cautionne aujourd’hui «la liberté d’expression du diffamateur».

Le politicien rappelle que M. Attaran s’en est pris à lui personnellement en affirmant que «M. Plamondon doit faire entrer ça dans son cerveau desséché».

Condamner publiquement

Il demande à la direction de l’Université d’Ottawa de condamner publiquement les propos de son professeur.

«Vous n’êtes pas sans savoir que, même si M. Attaran exprime ses opinions sur son compte Twitter personnel, il représente votre institution. Dans cette optique, je vous demande de condamner publiquement les propos de M. Attaran et de présenter des excuses aux Québécois pour ses propos dénigrants. Je vous demande également d’intervenir auprès de lui pour qu’il cesse ces comportements et d’appliquer des sanctions proportionnelles aux propos tenus.»

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