Mais que se cache-t-il vraiment derrière cette levée de boucliers? Tout d’abord, il est fallacieux d’affirmer qu’«aucun arbre n’est coupé pour fabriquer des circulaires» alors que, selon le propre argumentaire de l’industrie, «35%» de chaque tronc est transformé en papier, contre «45%» pour le bois d’œuvre. Quand il y a si peu d’écart entre les deux types d’utilisation, on ne peut prétendre que le papier est tiré de simples «résidus» et que cela ne contribue pas aux raisons pour lesquelles les arbres sont abattus.
[ Les travailleurs du secteur forestier choqués par des propos de Martin Matte ]
[ Au Québec, aucun arbre n’est coupé pour fabriquer des circulaires ]