DES UNIVERSITAIRES / Justifiée par une crise sanitaire sans précédent, la réaction de l’État québécois face à la COVID-19 a eu une ampleur qui contraste avec le peu d’attention accordée au dérèglement climatique, à la pollution et à la dégradation des écosystèmes. Alors que ces problèmes environnementaux ont déjà des impacts économiques considérables, l’absence d’anticipation chronique dont souffre l’État met en lumière des failles de gouvernance qui exposeront la population à de nouveaux périls.