«On met en place une nouvelle entreprise de divertissement ici à Québec», célèbre-t-il en entrevue téléphonique. «C’est une belle journée, ça fait longtemps que j’incube ce projet-là, donc ça fait du bien de le sortir !»
En partenariat avec le producteur torontois Ken Faier, il enfante donc de l’entreprise Epic Storyworlds, un «créateur de marques jeunesse».
Pas question pour la nouvelle pousse d’imaginer des séries pour le petit écran et le Web. Cette portion de la tâche, Steve Couture la laisse aux artistes, aux créateurs.
C’est après qu’il entre en scène. Pour peaufiner le concept, le rendre adapté à une commercialisation internationale à la fois en dessin animé, en jeux vidéo et en jouets. Public cible : les enfants de 3 à 12 ans.
En résumé, Steve Couture rêve de vendre le prochain Pokémon. «On veut créer des mondes qui vont rester dans le temps.»
Première réalisation
Jeudi, l’entrepreneur de la capitale avait une première série à présenter : Dex et les Humanimaux. La création québécoise sera d’abord déployée en 6 épisodes de 11 minutes pour les plateformes Web de Radio-Canada. Un projet de plus d’un million de dollars qui devrait être diffusé en 2021.
Mais Steve Couture vise plus grand encore. «L’objectif c’est d’en faire une marque internationale.» L’homme d’affaires entend utiliser ces premiers épisodes comme accroche, pour séduire des investisseurs nantis.
Recherche partenaires internationaux afin d’investir 10 millions $ dans 52 épisodes.
Ce ne sera cependant que la première série du portefeuille de titres jeunesses d’Epic storyworlds qui en comptera beaucoup d’autres, escompte-t-il. En deux ans de boulot sur ce concept d’entreprise, «plus d’une centaine de projets» auraient été soumis au duo d’entrepreneurs. Une vingtaine de dossiers seraient déjà «en développement».
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