Le Directeur national de santé publique n’a pas trop bougé pendant les dernières semaines, il a une pandémie à gérer. Son manque de forme ne l’a pas empêché de prendre le départ du Grand défi Pierre Lavoie réinventé samedi, à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec.
«Je ne suis pas un cycliste dans l’âme, je suis un gars qui a un bon vélo!»
Il s'est montré honnête, sa saison de vélo n’était pas commencée avant samedi, mais le vélo est un sport qu’il a toujours apprécié. Bien sûr, on lui a donné un coup de main en lui offrant un vélo électrique. Attention! Il devra quand même pousser les pédales pour le faire avancer, ne vous trompez pas, il aura chaud après sa randonnée.
«C’est important de bouger, on peut tous le faire, on peut tous marcher. On est capable de garder une santé physique et une santé mentale. Plus on est en santé, plus notre corps est prêt à faire face au virus», a-t-il répété sur la ligne de départ.
Horacio Arruda a salué l’ingéniosité de Pierre Lavoie et son défi annuel revisité. «Son objectif est de faire bouger le monde, et il a adapté son concept. Il y a moyen de le faire malgré la grosse contrainte de la COVID.»
Impossible de se rassembler et rouler en groupe cette année, mais tous les Québécois sont invités à bouger pendant la fin de semaine et parcourir le plus de kilomètres possible. Marche, course ou vélo, tous les efforts comptent. En téléchargeant l’application 1 000 000 de KM Ensemble, il est possible de comptabiliser la distance parcourue. Pierre Lavoie espère atteindre un objectif commun de 1 000 000 kilomètres.
Horacio Arruda s’est aussi adressé aux jeunes avant de s’envoler vers le traversier à vélo. «Je vous en prie, pour prévenir certaines maladies comme le diabète ou l’obésité, faites ce que vous aimez. Pas besoin d’être un athlète, une bonne paire d’espadrilles et on part!»
Le déconfinement a assurément entraîné une baisse de moral, les Québécois ont moins bougé depuis les dernières semaines. Tout en respectant les consignes sanitaires (lavage de mains, deux mètres et couvre-visage), le message du Docteur Arruda est simple : bouger, peu importe la façon.
«Il faut sortir prendre l’air! C’est important pour revenir à l’automne avec un meilleur moral pour affronter ce qui pourrait être une deuxième vague,»
Pierre Lavoie pédale de Saguenay jusqu’à Montréal jusqu’à dimanche. Il rencontrera des personnalités du domaine de la santé sur son trajet.
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