Chronique|

Les «mères» du réseau de la santé

En cas d’absence, les gestionnaires ne remplacent pas. Comme le travail de 10 infirmières se fait à 9, puis à 8, des postes sont peu à peu supprimés. La surcharge temporaire devient permanente.

CHRONIQUE / Don de soi, bienveillance, abnégation, dévouement, générosité. Des mots souvent associés aux mamans, mais aussi aux infirmières, aux préposées aux bénéficiaires ou à l’aide à domicile. Comme si ces femmes devaient être des «mères» pour le réseau de la santé et des services sociaux. Une analogie qui pèse lourd sur les travailleuses et nuit à leur rémunération.